Ces manifestations, qui se poursuivront jusqu'à mercredi prochain, sont organisées dans le cadre du projet Fawira, mis en œuvre en janvier 2012 par un consortium de trois pays (Algérie, Espagne et Italie) ainsi qu'un cabinet européen d'expertise, Redinn, spécialisé dans le management de l'innovation. Elles visent à « fédérer » les efforts de toutes les parties prenantes en vue d'identifier et de mettre en place des projets de partenariat « concrets » et « féconds » dans les domaines de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'eau, selon le communiqué. Outre les entreprises des secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'eau, prendront part à ces rencontres des centres de recherche, des institutions publiques d'appui à l'investissement et à l'innovation ainsi que des Directions relevant des ministères de l'Agriculture et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, poursuit-on de même source. Financé par la Commission européenne sur trois ans, le projet Fawira est consacré au renforcement des capacités de coopération internationale dans la recherche dédiée à l'agriculture, l'eau et l'alimentation en Algérie. Le projet, qui relève du septième Programme-cadre européen (FP7) pour la recherche et le développement technologique, et coordonné par l'INRAA, vise à renforcer les capacités de coopération en matière de recherche entre l'Algérie et l'Union européenne dans les régions relevant du FP7. Il vise également à développer un centre d'excellence pour l'agriculture, l'eau et l'alimentation. Plusieurs objectifs lui sont, en outre, assignés, dont particulièrement « le renforcement des capacités de l'INRAA en matière de recherche collaborative, de développement des capacités d'innovation dans les secteurs de l'eau, de l'agriculture, et enfin, l'intégration des réseaux internationaux de recherche-développement », selon le ministère de l'Agriculture. Au plan de développement socio-économique, Fawira va promouvoir « les bonnes pratiques » en matière de management des projets internationaux, renforcer la coopération et les échanges entre les parties prenantes, les décideurs, les PME et les institutions académiques à l'échelle internationale, toujours selon la même source. Selon ses initiateurs, le projet va renforcer les capacités d'intervention de l'Algérie à l'échelle internationale dans les domaines de la recherche et de l'innovation dédiées aux questions de l'eau et de l'agriculture, et consolider le processus de développement et de création de PME innovantes dans le domaine.