Une étude très sérieuse a montré que le sommeil de nos bambins est précieux : de longues nuits réduiraient les risques d'obésité chez les plus petits. En revanche, les siestes n'auraient aucun effet. Selon un travail américain, les dettes de sommeil contractées durant les premières années de la vie seraient un véritable facteur de risque d'obésité. Et ne comptez pas sur la sieste pour compenser les heures de sommeil perdues la nuit... Bien des études ont déjà souligné le lien existant entre le manque de sommeil et l'obésité. Dans ce cas particulier, des équipes de plusieurs universités américaines ont mis en lumière le rôle déterminant du sommeil jusqu'à l'âge de cinq ans. « Chez les nourrissons, des nuits plus courtes favorisent le développement du surpoids et de l'obésité, précise Janice Bell, de l'Université de l'Etat de Washington à Seattle. En revanche, nous n'avons pas observé la même corrélation chez les enfants de 5 à 13 ans. » L'auteur recommande donc aux parents de veiller sur la quantité de sommeil de leurs enfants : «C'est un facteur de risque d'obésité modifiable». Elle conseille aussi de ne pas se reposer sur la sieste pour compenser les heures de sommeil perdues. « La sieste n'est en aucun cas un substitut et n'a aucun effet sur l'apparition d'une obésité.»