Pratiquer régulièrement une activité physique peut réduire de manière significative les risques de cancer chez la femme, mais rogner sur son sommeil pourrait anéantir les bienfaits du sport, selon une étude publiée hier, lundi, aux Etats-Unis. Cette étude de longue durée effectuée sur quelque 6 000 Américaines conclut que celles qui pratiquent le sport de la manière la plus intensive ont 25% de risques en moins de développer un cancer que celle qui ont un faible niveau d'activité physique. Mais parmi les sportives les plus jeunes, celles qui dorment moins de sept heures par nuit ont un risque d'être un jour diagnostiquées avec un cancer 47% plus élevé que celles qui ont régulièrement de bonnes nuits de sommeil. «L'activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon», commente le principal auteur de l'étude. Mais «un trop court sommeil semble produire un effet inverse (...) sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques.