Pas moins de 80% des aérodromes algériens évalués répondent à un indice de services équivalent à « bon » et « très bon » avant l'achèvement des travaux de réhabilitation », a affirmé, hier, à Alger, le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, lors d'une journée d'informations sur la gestion des infrastructures aéroportuaires. D'ici la fin des travaux, « l'objectif est d'atteindre 100% », a-t-il prévu. Et à fin 2014, « la moyenne d'âge de ces infrastructures sera inférieure à 10 ans », a-t-il assuré. L'aéroport de Djanet fera l'objet d'une première opération de réhabilitation dans l'histoire des aérodromes algériens où sera utilisée la membrane géosynthétique, selon le ministre. Par ailleurs, 16 aérodromes sont inscrits pour une auscultation sur une période de trois ans, a-t-il ajouté. L'Algérie compte 36 aéroports ouverts au trafic aérien. Pour l'aéroport d'Alger, il sera procédé à la réhabilitation de l'ancienne piste dans les prochains jours, a-t-il signalé. Dans le sud, une deuxième piste sera réalisée au niveau de l'aéroport d'Illizi. Pour l'instant, il n'est pas prévu de nouvelles infrastructures aéroportuaires. M. Chiali a estimé qu'il y a une bonne couverture aérienne du territoire national. A l'Est, des aéroports se situent à moins de 80 kilomètres l'un de l'autre. L'Algérie compte investir quelque 30 milliards de dinars dans les cinq prochaines années pour poursuivre la modernisation et le développement de ses infrastructures aéroportuaires, a précisé le ministre. « Durant les dix dernières années, quelque 76 milliards de dinars avaient été déboursés », a indiqué M. Chiali. Les conditions climatiques freinent les travaux sur l'autoroute est-ouest Interrogé sur l'entretien de l'autoroute est-ouest, le ministre a souligné que les conditions atmosphériques ont retardé la mise en place de l'enrobé. « La semaine prochaine ou la suivante, nous commencerons le revêtement des tronçons du côté de Bouira car c'est l'axe Lakhdaria-Bouira qui souffre le plus. Pour l'expertise de Djebel Ouahch, nous sommes en train de faire des sondages pour déterminer les dispositions à prendre. Jusqu'à présent, les bureaux d'études et les laboratoires effectuent des forages à partir du haut de la montagne », a-t-il expliqué. Concernant l'évaluation du coût de l'entretien de l'autoroute est-ouest, le ministre a indiqué que la règle est de reprendre tous les 10 ans un certain pourcentage d'une infrastructure. Toutefois, « certains tronçons nécessitent des interventions plus rapprochées mais globalement tout ce que nous avons à faire est de reprendre l'enrobé pour toutes les infrastructures portuaires, aéroportuaires et routières ou autoroutières tous les 10 ans », a-t-il ajouté sans estimer le coût. Concernant l'autoroute des Hauts-Plateaux, il a signalé que « des groupements d'entreprises algériennes se constituent ».