La Cour suprême a célébré, hier, le 50e anniversaire de sa création en présence du président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould-Khelifa, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et des membres du gouvernement. Le président de cette institution, Slimane Boudi, est revenu sur le parcours de cette instance depuis sa création le 2 mars 1964, axé sur la consécration des principes de démocratie et de l'Etat de droit. Après avoir rappelé les différentes réformes introduites dans le système judiciaire, M. Boudi a indiqué que la Cour suprême a contribué au renforcement de la crédibilité de la Justice. MM. Ould Khelifa et Sellal ainsi que des membres du gouvernement ont remis des présents aux représentants des premiers présidents et procureurs généraux de la Cour suprême, décédés. Ils ont également remis aux ambassadeurs d'Egypte et de France des présents destinés aux magistrats étrangers qui ont apporté leur concours à la Cour suprême au lendemain de l'indépendance. M. Louh a par la même occasion inauguré trois salles d'audience baptisées du nom d'anciens présidents de la Cour suprême, à savoir Hacène Kati (1964-1969), Mustapha Ben Bahmed (1969-1979) et Djilali Baghdadi (1979-1981). Une conférence intitulée « Cour suprême : réalité et perspectives » est organisée avec la participation de magistrats nationaux et étrangers.