Des investisseurs polonais, au nombre de 15, et français présents en force avec 75 sociétés au salon professionnel international Alger Industries, sont à la recherche de partenaires algériens pour tisser des relations de partenariat, selon la formule consacrée gagnant-gagnant. C'est ce qui se dégage comme premier constat lors des discussions entamées hier avec certains d'entre eux. Ils sont unanimes à souligner l'importance du marché algérien et de l'environnement économique qu'offre l'Algérie en termes non seulement de profit immédiat mais surtout d'investissements mutuellement productifs. Les hommes d'affaires polonais, dont une mission économique séjourne en Algérie, sont convaincus, selon M. Maciej Kowalski, secrétaire du service de la promotion du commerce et des investissements à l'ambassade de Pologne à Alger, de l'existence d'opportunités d'investissements en Algérie au cas où ils trouveraient des partenaires algériens. Et c'est dans cet objectif que des rencontres B to B seront organisées aujourd'hui et demain avec leurs homologues algériens, sous le patronage de la CACI et de la CAP. D'autres rencontres de ce type sont prévues à Oran et à Annaba avec des opérateurs locaux. «Je suis à la recherche de partenaires algériens pour réaliser en Algérie les pièces que je fabrique actuellement en France. J'envisage même de les exporter en France et ailleurs dans le cas où l'affaire aboutirait », a déclaré M. François Jamois, directeur général de Actima. Il n'a pas manqué de souligner les opportunités économiques qu'offre l'Algérie en termes d'investissements liés notamment à la formation de qualité des cadres algériens et au coût énergétique le plus bas dans la région de la Méditerranée. Actima désire ainsi s'installer en Algérie en partenariat avec des entrepreneurs nationaux qui activent dans les secteurs de la mécanique et de la fabrication de l'outillage. Concernant la société Amada, spécialisée dans la fabrication des cisailles, des plieuses CN, poinçonneuses et découpes laser, elle vient de procéder, il y a à peine trois mois environ, à la création d'une entreprise Amada Algérie, de droit algérien. «Nous allons réaliser bientôt une usine de fabrication de gaz de l'air à Reghaia. Il s'agit de la fabrication de l'oxygène, de l'azote et de l'argon selon une nouvelle technologie», a annoncé Naziha Bouamama, chef du département import/export auprès de la société Linde Gas Algérie (LGA) présente également en force avec une nouvelle technologie.