A chaque changement de saison, nos cheveux tombent comme des feuilles mortes. Si ces chutes saisonnières ne durent pas plus de 4 à 6 semaines, c'est largement suffisant pour nous atteindre le moral et nous laisser indécis sur la conduite à suivre… Si pour certains, les chutes saisonnières passent presque inaperçues, pour d'autres, elles peuvent entraîner une perte de cheveux deux à quatre fois plus importante que durant le reste de l'année. Tout dépend de l'état de votre chevelure. Si la densité de vos cheveux a déjà tendance à diminuer, il est essentiel de suivre un traitement de soutien. Mieux vaut d'ailleurs entreprendre ce traitement, avant même que la chute ne s'installe complètement. Il faut savoir que les cheveux qui tombent sont déjà morts depuis plusieurs semaines. Les traitements capillaires n'agissent donc pas sur la chute elle-même mais sur les repousses. Ils permettent de les rendre aussi nombreuses et surtout aussi fortes que les cheveux précédents. Autre élément important : la durée. Une chute saisonnière ne doit pas durer plus de 4 semaines (6 semaines maximum). Si elle persiste, c'est qu'un autre facteur est en cause : il faut alors en rechercher l'origine. En cas de doute... Il n'est pas toujours facile de faire soi-même la différence entre chute ponctuelle et perturbation plus durable. Si vous avez un doute, consultez un dermatologue qui vous précisera alors s'il s'agit d'un simple phénomène saisonnier ou d'un trouble plus profond, risquant d'entraîner, chaque année, un appauvrissement progressif de vos repousses.