Le plus souvent brutalement et apparemment sans raison, vos cheveux se mettent à tomber... Mais remontons le temps : un événement ou une pathologie (grossesse, maladie, traitement) ne serait-il pas intervenu ces deux ou trois derniers mois ? Si tel est le cas, ne cherchez plus ! Cette alopécie, qui porte le nom savant d'effluvium télogène, est relativement fréquente chez la femme. Rassurez-vous, ce phénomène est ponctuel. Après l'accouchement Au cours du 3e trimestre de grossesse, suite à une élévation du taux des estrogènes, un certain nombre de cheveux devant passer naturellement en phase de chute subissent un retard. Leur cycle de croissance se trouve ainsi prolongé. Lorsque la situation hormonale se normalise, ces cheveux, qui ont joué les prolongations, mais aussi tous ceux qui terminent normalement leur cycle de croissance, passent alors en phase de chute, ce qui occasionne une perte importante de cheveux. La chute peut toucher jusqu'au tiers de la chevelure dans les 2 à 4 mois suivant l'accouchement. A la suite d'une maladie ou d'un traitement Certaines pathologies entraînent un passage accéléré de cheveux vers la phase de chute entraînant une perte capillaire remarquée. Il s'agit souvent de pathologies s'accompagnant d'une «agression» temporaire de l'organisme : fièvre prolongée, septicémie, intervention chirurgicale, anesthésies, hémorragies, stress psychique. Des régimes hypocaloriques, certaines maladies chroniques, les traitements par chimiothérapie mais aussi l'absorption de certains médicaments peuvent également provoquer une alopécie soudaine. A quand la repousse ? A l'arrêt du traitement ayant occasionné cet effet secondaire, les cheveux commencent à repousser. De la même manière, après un événement ou une pathologie et passée la phase de chute, une phase de repousse s'enclenche. Cette repousse s'effectue de manière spontanée et totale même si, selon les cas, il faut parfois faire preuve de patience.