Le Conseil de partenariat de la formation et de l'enseignement professionnels a été installé dans sa nouvelle composante, hier, à Alger, pour participer à l'élaboration et l'enrichissement de la politique nationale de la formation professionnelle. Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Nouredine Bedoui, a présidé la cérémonie d'installation de cette structure en présence de membres du gouvernement et du secrétaire général de l'Union générale de travailleurs algériens, Abdelmadjid Sidi-Saïd. Lors de son intervention, le ministre a précisé que l'installation de cette structure s'inscrit dans la politique globale qui vise à établir une coordination entre le système de la formation et les secteurs économique et social en vue de répondre aux besoins de développement. Le Conseil regroupe des représentants de différents départements ministériels, des chambres nationales, notamment du commerce et de l'industrie, de l'agriculture, de l'artisanat et des métiers de la pêche, ainsi que des représentants d'agences de l'emploi. Sa mission consiste en la consolidation du système national de formation et d'enseignement professionnels et la formulation de propositions sur l'ensemble des programmes mis en œuvre en la matière. Placé sous le thème « pour une implication des entreprises dans l'adéquation formation-emploi », le Conseil est constitué d'une assemblée générale, d'un bureau et de comités techniques spécialisés. Le président de cette structure, Lakhdar Rakhroukh, est chargé, notamment, de diriger les travaux de son assemblée générale et de son bureau, mais aussi d'adresser au ministre chargé de la Formation et de l'Enseignement professionnels le rapport annuel des activités du Conseil. Dans son intervention, M. Sidi-Saïd a indiqué que la formation professionnelle, qui « est un élément important dans la diminution du chômage et la création d'emplois, doit être un axe porteur et un élément moteur de l'économie nationale ». M. Sidi-Saïd a affirmé que « 5% du contenu du pacte économique et social de croissance paraphé le 23 février est réservé à la formation professionnelle ». Il a indiqué que la formation professionnelle est « le dénominateur commun » de tous les secteurs d'activité, mais qu'il n'y a « pas de passerelle » entre ces secteurs d'activité et ses missions, estimant que « cette responsabilité est collective ». A ce titre, le secrétaire général de l'UGTA a proposé aux secteurs et organismes concernés par la formation professionnelle de mettre en place un groupe de travail composé de représentants de la tripartite pour préparer une convention-cadre portant sur les objectifs de la formation professionnelle. Cette convention permettra, selon M. Sidi-Saïd, de déterminer les objectifs du gouvernement, des partenaires sociaux et des entreprises dans le domaine de la formation professionnelle, afin de mettre en œuvre des « actions pratiques » en la matière.