La commission de la Culture, de la Communication et du Tourisme à l'Assemblée populaire nationale (APN) a écouté, jeudi dernier, un exposé présenté par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, sur le projet de loi sur le cinéma, selon un communiqué de l'APN, repris par l'APS. Lors de son exposé, Mme Toumi a souligné qu'"il est désormais nécessaire d'élaborer un texte de loi adapté aux développements enregistrés dans le domaine cinématographique marqué par une grande anarchie, en l'absence de mécanismes d'encadrement et de contrôle adéquats". L'objectif de ce texte n'est pas de "freiner les initiatives mais de créer des cadres appropriés d'organisation des professions relatives à ce domaine vital", a indiqué la ministre. Mme Toumi a, d'autre part, ajouté que le contenu de ce projet "s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation du cinéma algérien, le développement des capacités nationales dans le domaine et le bannissement des pratiques négatives en encourageant le professionnalisme". A cet effet, a-t-elle ajouté, une nouvelle approche a été réalisée sur les différents volets de l'activité cinématographique et les moyens de contrôle devant être adaptés aux mutations que connaît l'Algérie notamment en matière de libertés". Le projet de loi "consacre un article à la création d'un fonds de promotion de l'industrie cinématographique". Concernant la production et la coproduction cinématographiques, le texte vise à "alléger les procédures adoptées dans la production de films réalisés dans le cadre des conventions cinématographiques gouvernementales". En vertu de ce projet de loi, les salles de cinéma seront soumises à un cahier des charges, élaboré conformément aux cadres organisationnels. Le texte vise également à instituer les fonctions d'inspection et de contrôle des salles de cinéma, à travers la soumission des inspecteurs à la prestation de sermon et en leur accordant des prérogatives de contrôle.