Le concours de recrutement au poste d'adjoint de l'Education et de surveillant général, qui s'est déroulé les 20 et 21 du mois en cours et qui a été annulé à cause de fuites de sujets des preuves en langue arabe lors du déroulement de l'examen, aura finalement lieu demain dans les mêmes établissements. C'est ce que a affirmé Messaoud Amraoui, chargé de communication de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation. Ainsi, plus de cent mille candidats repasseront le concours. Contacté par nos soins, M. Amraoui a fait savoir qu'une fois la tricherie découverte par certains candidats, le ministre de l'Education nationale a tout de suite pris la décision de simplement annuler le concours, et ce, non seulement au sein des structures concernées, mais également au niveau de tous les établissements du pays. Dans le même sillage, notre interlocuteur a reconnu que le premier responsable du secteur de l'Education a bien fait d'annuler ce concours au niveau national. En outre, et tout en la minimisant, le syndicaliste qualifie les fuites des sujets « d'acte isolé », d'autant, a-t-il expliqué, que celle-ci « a eu lieu seulement au niveau de quelques établissements, notamment dans les wilayas d'Oum-El-Bouaghi et Laghouat, et non pas au niveau des directions de l'Education». Cependant, même si l'Unpef tient à saluer cette « décision salutaire », il n'en demeure pas moins qu'il estime inéluctable la mise en place d'une batterie de mesures à même de dissuader toute tentative de tricherie. « Il faut une surveillance rigoureuse lors du déroulement des examens », a-t-il dit en substance. Afin que le concours se passe dans de bonnes conditions, a-t-il préconisé, « des mesures draconiennes au cours des épreuves et lors de la correction sont indispensables ». En termes de solution, l'Union en question propose l'application, lors du concours, des mêmes directives qu'au baccalauréat. Pour étayer ses propos, le chargé de communication de l'Unpef affirme qu'il serait plus judicieux de corriger les copies par des enseignants qui ne résident pas dans la même wilaya que les candidats et ce, en vue d'éviter toute forme de favoritisme et de tricherie. Enfin, à la question de savoir si des mesures ont été prises à l'encontre des auteurs de ces fuites, notre interlocuteur a souligné qu'une enquête a été ouverte dès que les fuites ont été signalées, ajoutant que les auteurs seront punis par la loi.