M. Lamamra a appelé de ses vœux une participation en force qui reflètera, a-t-il dit, « l'attachement des Algériens aux acquis de la démocratie et à l'exercice démocratique ». Quelque 398 bureaux de vote ont été aménagés à l'étranger pour recevoir 1.009.000 électeurs inscrits et toutes les mesures ont été prises en coordination avec les ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Justice et la Commission électorale pour assurer le bon déroulement du scrutin du 12 au 17 avril, a déclaré M. Lamamra en marge de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères arabes au siège de la Ligue arabe sur la question palestinienne. Les dispositions prises par l'Etat en faveur des électeurs algériens à l'étranger « permettront, sans nul doute », une participation en force, a estimé le ministre. Les membres de la communauté algérienne à l'étranger « nous ont habitués à leur rôle d'avant-garde lorsqu'il s'agit de telles échéances décisives partant des attaches qu'ils conservent avec leur pays et de leur volonté de contribuer au développement du processus démocratique pluraliste en Algérie », a-t-il ajouté. Toutes les conditions ont été réunies pour assurer la réussite de l'élection, a-t-il dit, soulignant que « la communauté algérienne sera une nouvelle fois à l'avant-garde de l'élan national pour assurer la réussite de ce scrutin décisif ». M. Lamamra a qualifié de « raisonnable » la participation d'observateurs d'organisations régionales et internationales et de personnalités, précisant que « 5 ou 6 observateurs seront déployés dans chaque wilaya, sachant que les chefs de mission pourront décider du nombre d'observateurs à affecter à certaines wilayas en fonction de leur démographie et du nombre de bureaux de vote ». Le ministre a, par ailleurs, précisé que plus de 150 journalistes avaient été accrédités pour la couverture de l'élection présidentielle. Un chiffre appelé à augmenter, a-t-il ajouté. L'opération électorale se déroulera dans la « transparence », a-t-il affirmé. S'agissant des garanties, M. Lamamra a précisé que la législation algérienne permettait aux candidats d'avoir un représentant dans chaque bureau de vote du début à la fin du scrutin. Les représentants des candidats peuvent également obtenir une copie des procès-verbaux quotidiens et du procès-verbal de dépouillement, a-t-il fait savoir. Pour le chef de la diplomatie, ces garanties font que la surveillance nationale « est plus importante » que celle des observateurs internationaux en termes de nombre et d'efficacité, puisque les six candidats peuvent avoir jusqu'à 300.000 observateurs nationaux répartis sur quelque 50.000 bureaux de vote. Ces observateurs nationaux sont tenus d'être présents dans les bureaux de vote de l'ouverture à la clôture du scrutin, de participer au dépouillement et de garder une copie du procès-verbal des résultats officiels, a précisé le ministre, soulignant que ces mesures ajoutées aux mécanismes nationaux de surveillance « garantissent la régularité et la transparence » du scrutin.