Nabni (Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) a présenté, mercredi dernier, à Paris, son appel à « une nouvelle voie » visant à refonder l'action de l'Etat et sa relation au citoyen, à travers un débat où « l'expertise » de la diaspora est sollicitée. Dans son appel, le mouvement, qui se dit « certes politique, mais non partisan », plaide pour un changement « profond » de la gouvernance publique du fonctionnement des institutions pour garantir la stabilité du pays et l'engager dans un projet de développement, tout en sortant d'une économie de la rente. Pour les animateurs du think tank, créé il y a trois ans, l'objectif est de susciter un débat avec toutes les compétences nationales où qu'elles se trouvent, en proposant des pistes dans divers domaines visant un « lendemain meilleur » pour l'Algérie où le citoyen devra prendre la mesure d'un « nouveau contrat social », en acceptant de jouer son rôle dans une nouvelle relation à l'Etat, au travers notamment d'une société civile « responsable et impliquée ». Pour ce faire, le collectif Nabni a jugé nécessaire d'élargir le débat aux membres de la communauté nationale à l'étranger.