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L'opposition appelle à des rassemblements
A la veille de la fin de la campagne électorale
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 04 - 2014

A la veille de la fin de la campagne électorale et à cinq jours du scrutin présidentiel du 17 avril prochain, la tension est de plus en plus palpable des deux côtés. Les candidats qui mettent les bouchées doubles pour faire connaître leurs programmes et l'opposition qui appelle au boycott avec la tenue de plusieurs manifestations dans diverses wilayas et même en France.
A la veille de la fin de la campagne électorale et à cinq jours du scrutin présidentiel du 17 avril prochain, la tension est de plus en plus palpable des deux côtés. Les candidats qui mettent les bouchées doubles pour faire connaître leurs programmes et l'opposition qui appelle au boycott avec la tenue de plusieurs manifestations dans diverses wilayas et même en France.
L'opposition, qui depuis le 23 avril a été beaucoup plus présente en infiltrant les meetings des candidats et en criant au scandale, appelle à la tenue de plusieurs manifestations. Dans un communiqué, rendu public, la Coordination nationale du mouvement Barakat appelle les citoyens à rejoindre les rassemblements pacifiques qui seront organisés aujourd'hui à partir de 11 h dans cinq wilayas, à savoir Tebessa (devant le cinéma Maghreb),
Batna (la place de la Liberté, ex-SNTV), Constantine (Jardin Ben-Nacer, place de la Brèche), Bouira (Place de l'ancienne ville) et Tizi-Ouzou (Place Maâtoub Lounes). Le mouvement Barakat souligne que ces rassemblements sont organisés « pour exiger le changement pacifique du système, pour laisser place à une période de transition et instaurer un Etat de droit et une démocratie réelle ».
L'opposition a été, cette fois-ci, plus présente que les années précédentes surtout à travers la Toile.
Pour la journée d'aujourd'hui, plusieurs organisations contre les élections appellent à des sit-in pour marquer cette journée car elle ouvre le vote pour les Algériens de l'étranger. « Une manière de sensibiliser l'opinion publique et de faire une contre-campagne » soulignent les organisateurs.
C'est dans ce contexte d'ailleurs que la Coordination nationale pour le boycott - France appelle, dans un communiqué, la communauté algérienne en France à ne pas aller aux urnes en soulignant une fois de plus que c'est une « mascarade » et appelle, par la même occasion, à une journée de protestation à partir de 10 h à l'angle de l'avenue Jean-Jaurès, rue Bourret dans le 19e arrondissement de Paris (métro Jaurès).
Le CNPB- France souligne que cette journée de protestation est dans le but de revendiquer « boycott actif ; dissolution de la police politique ; changement pacifique du régime ; pour un Etat de droit, préalables incontournables vers une transition et des élections libres et démocratiques ». Toujours en France le collectif, Agir pour le changement et la démocratie en Algérie, organise aujourd'hui, de 15 h à 18 h, à la salle CCIP-Cedetim, 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris (métro Rue-des-Boulets ou RER Nation), sa 3e conférence-débat sur le thème « L'Algérie dans son environnement régional et géopolitique », avec Luis Martinez.
« Comparaison avec la situation politique des pays voisins, et approche situant l'Algérie dans son environnement géopolitique », en abordant les principales questions de politique étrangère qui se posent actuellement et la manière dont elles sont traitées.
Pour également être au rendez-vous un autre mouvement, Barra, appelle à un rassemblement devant l'ambassade d'Algérie de 14h à 17h. Dans un communiqué à la presse ce mouvement se définit comme étant « un mouvement citoyen algérien qui vise à dénoncer le système mafieux, corrompu et dictatorial qui gouverne l'Algérie »,
Ce sit-in a pour objectif de « réunir toutes les forces vives et intègres pour crier leur ras-le-bol envers cette oligarchie militaro-financière qui mène notre cher pays, l'Algérie, tout droit vers une véritable catastrophe et de manière irréversible ! » Souligne la même source. Enfin le mouvement Nabni (Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) a présenté mercredi soir à Paris son appel à « une nouvelle voie » visant à refonder l'action de l'Etat et sa relation au citoyen, à travers un débat où « l'expertise » de la diaspora est sollicitée.
Dans son appel, le mouvement qui se dit « certes politique, mais non partisan », plaide pour un changement « profond » de la gouvernance publique et du fonctionnement des institutions pour garantir la stabilité du pays et l'engager dans un projet de développement, tout en sortant d'une économie de la rente.
Pour les animateurs du think-thank, créé il y a trois ans, l'objectif du mouvement est de susciter un débat avec toutes les compétences nationales où qu'elles se trouvent, en proposant des pistes dans divers domaines visant un « lendemain meilleur » pour l'Algérie où le citoyen devra prendre la mesure d'un « nouveau contrat social », en acceptant de jouer son rôle dans une nouvelle relation à l'Etat, au travers notamment d'une société civile
« responsable et impliquée ».
Pour ce faire, le collectif Nabni a jugé nécessaire d'élargir le débat aux membres de la communauté nationale à l'étranger.
L'idée est, selon un de ses membres, Zoubir Benhamouche, d'échanger avec des Algériens qui n'ont pas la possibilité de participer aux débats animés par Nabni à l'intérieur du pays. « Il n'y a pas de calcul que ça soit en France ou ailleurs (...). Ces rencontres permettent de trouver des experts parmi la diaspora et de les sensibiliser aux idées que nous portons », a-t-il précisé.
« Il y a pas mal d'Algériens ici en France qui occupent des postes intéressants, disposent d'un savoir-faire à même de contribuer à nos réflexions », a-t-il ajouté.
L'opposition, qui depuis le 23 avril a été beaucoup plus présente en infiltrant les meetings des candidats et en criant au scandale, appelle à la tenue de plusieurs manifestations. Dans un communiqué, rendu public, la Coordination nationale du mouvement Barakat appelle les citoyens à rejoindre les rassemblements pacifiques qui seront organisés aujourd'hui à partir de 11 h dans cinq wilayas, à savoir Tebessa (devant le cinéma Maghreb),
Batna (la place de la Liberté, ex-SNTV), Constantine (Jardin Ben-Nacer, place de la Brèche), Bouira (Place de l'ancienne ville) et Tizi-Ouzou (Place Maâtoub Lounes). Le mouvement Barakat souligne que ces rassemblements sont organisés « pour exiger le changement pacifique du système, pour laisser place à une période de transition et instaurer un Etat de droit et une démocratie réelle ».
L'opposition a été, cette fois-ci, plus présente que les années précédentes surtout à travers la Toile.
Pour la journée d'aujourd'hui, plusieurs organisations contre les élections appellent à des sit-in pour marquer cette journée car elle ouvre le vote pour les Algériens de l'étranger. « Une manière de sensibiliser l'opinion publique et de faire une contre-campagne » soulignent les organisateurs.
C'est dans ce contexte d'ailleurs que la Coordination nationale pour le boycott - France appelle, dans un communiqué, la communauté algérienne en France à ne pas aller aux urnes en soulignant une fois de plus que c'est une « mascarade » et appelle, par la même occasion, à une journée de protestation à partir de 10 h à l'angle de l'avenue Jean-Jaurès, rue Bourret dans le 19e arrondissement de Paris (métro Jaurès).
Le CNPB- France souligne que cette journée de protestation est dans le but de revendiquer « boycott actif ; dissolution de la police politique ; changement pacifique du régime ; pour un Etat de droit, préalables incontournables vers une transition et des élections libres et démocratiques ». Toujours en France le collectif, Agir pour le changement et la démocratie en Algérie, organise aujourd'hui, de 15 h à 18 h, à la salle CCIP-Cedetim, 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris (métro Rue-des-Boulets ou RER Nation), sa 3e conférence-débat sur le thème « L'Algérie dans son environnement régional et géopolitique », avec Luis Martinez.
« Comparaison avec la situation politique des pays voisins, et approche situant l'Algérie dans son environnement géopolitique », en abordant les principales questions de politique étrangère qui se posent actuellement et la manière dont elles sont traitées.
Pour également être au rendez-vous un autre mouvement, Barra, appelle à un rassemblement devant l'ambassade d'Algérie de 14h à 17h. Dans un communiqué à la presse ce mouvement se définit comme étant « un mouvement citoyen algérien qui vise à dénoncer le système mafieux, corrompu et dictatorial qui gouverne l'Algérie »,
Ce sit-in a pour objectif de « réunir toutes les forces vives et intègres pour crier leur ras-le-bol envers cette oligarchie militaro-financière qui mène notre cher pays, l'Algérie, tout droit vers une véritable catastrophe et de manière irréversible ! » Souligne la même source. Enfin le mouvement Nabni (Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) a présenté mercredi soir à Paris son appel à « une nouvelle voie » visant à refonder l'action de l'Etat et sa relation au citoyen, à travers un débat où « l'expertise » de la diaspora est sollicitée.
Dans son appel, le mouvement qui se dit « certes politique, mais non partisan », plaide pour un changement « profond » de la gouvernance publique et du fonctionnement des institutions pour garantir la stabilité du pays et l'engager dans un projet de développement, tout en sortant d'une économie de la rente.
Pour les animateurs du think-thank, créé il y a trois ans, l'objectif du mouvement est de susciter un débat avec toutes les compétences nationales où qu'elles se trouvent, en proposant des pistes dans divers domaines visant un « lendemain meilleur » pour l'Algérie où le citoyen devra prendre la mesure d'un « nouveau contrat social », en acceptant de jouer son rôle dans une nouvelle relation à l'Etat, au travers notamment d'une société civile
« responsable et impliquée ».
Pour ce faire, le collectif Nabni a jugé nécessaire d'élargir le débat aux membres de la communauté nationale à l'étranger.
L'idée est, selon un de ses membres, Zoubir Benhamouche, d'échanger avec des Algériens qui n'ont pas la possibilité de participer aux débats animés par Nabni à l'intérieur du pays. « Il n'y a pas de calcul que ça soit en France ou ailleurs (...). Ces rencontres permettent de trouver des experts parmi la diaspora et de les sensibiliser aux idées que nous portons », a-t-il précisé.
« Il y a pas mal d'Algériens ici en France qui occupent des postes intéressants, disposent d'un savoir-faire à même de contribuer à nos réflexions », a-t-il ajouté.


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