«Les programmes d'investissement publics destinés à développer les infrastructures de base d'un développement durable se sont traduits par des résultats significatifs, tant sur le plan macro-économique que du point de vue création d'emplois et de la réduction du chômage», a déclaré, hier, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, lors de l'ouverture des travaux du séminaire sur l'intermédiation de l'emploi et son rôle sur le marché du travail, organisé par le ministère du Travail et le Bureau international du travail (BIT). Le taux de croissance économique hors hydrocarbures s'est maintenu ces dernières, a-t-il dit, autour de 6% et a atteint 9,3% en 2009. Les secteurs grands pourvoyeurs d'emploi, tels que l'agriculture, le bâtiment, les travaux publics et les services, ont retrouvé leur dynamique de création d'emplois, selon M. Louh. Il n'a pas manqué de préciser que la population active, en constante augmentation, est passée de 8,2 millions en 2005 à 9,5 millions en 2009, soit une progression de près de 16%. Le taux de chômag, dira le ministre, connaît une baisse constante, passant de 30% en 1999 à 10,2% en 2009. Il est attendu à moins de 10% à la fin de l'année en cours, a-t-il ajouté. Le ministre, qui a insisté sur le plan d'action élaboré en juin 2008 en concertation avec l'OIT, a mis l'accent sur la lutte contre le chômage en termes d'encouragement d'investissement productif générateur d'emplois et la valorisation des ressources humaines par la formation pour que les jeunes puissent être recrutés en fonction des exigences actuelles du marché. La mise en place de ce plan d'action permettra, dit-il, de réaliser l'objectif de création de trois millions d'emploi inscrits dans le cadre du plan de développement quinquennal. Un autre objectif de création de 40.000 micro-entreprises par an d'ici 2014 a été également souligné par M. Louh. Il en est de même pour l'insertion de 300.000 jeunes par an durant la même période. «Pour ce qui est de l'administration et de la bonne gouvernance, il est attendu de cette rencontre un échange d'expériences sur les pratiques mises en œuvre dans certains pays de manière à en tirer profit afin de faire de la bonne gouvernance un référentiel pour les administrations», a-t-il indiqué. L'objectif recherché à travers ces échanges de bonne pratique devra porter, selon lui, sur l'appropriation et le développement des méthodes modernes de gestion conformément des instruments internationaux de l'OIT et notamment la convention 150 portant sur l'administration du travail ratifiée par l'Algérie.