L'ancien directeur de communication de la campagne du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ancien ministre de l'Industrie et de la Restructuration (1996), Abdessalem Bouchouareb, a été nommé, hier, ministre de l'Industrie et des Mines dans le nouveau gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal. Né le 3 juin 1952 à Aïn Khercha, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, Bouchouareb est détenteur de plusieurs diplômes universitaires dans les sciences médicales et humaines. Il a occupé en 1994 la présidence du Conseil national économique et social (Cnes), puis a été nommé en 1996 ministre de l'Industrie dans le gouvernement d'Ouyahia. Il avait été chef de cabinet et membre du bureau politique au Rassemblement national démocratique (RND), élu député de 2002 à 2007 de la wilaya d'Oum El Bouaghi et fondateur et président de la première confédération patronale (CGEOA) en Algérie (1989). Dans le cadre de ses activités en tant que commissaire auprès du chef du gouvernement pour la promotion de l'emploi des jeunes (1998), puis en tant que ministre délégué à l'Emploi en 2000, Bouchouareb a eu l'occasion de lancer puis de redynamiser l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes après avoir été l'un de ses initiateurs au Cnes. Bouchouareb a été également élu député de la wilaya d'Alger, membre du bureau de l'Assemblée populaire nationale, vice-président, chargé du suivi des affaires administratives et du contrôle financier depuis son élection aux dernières législatives du 10 mai 2012. Bouchouareb a été, par ailleurs, élu vice-président de l'Internationale démocratique centriste en septembre 2012 (Rome). Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni nommé, hier, au poste de ministre des Moudjahidine dans le nouveau gouvernement, a assumé plusieurs postes de responsabilité dont celui de directeur des moudjahidine dans les wilayas d'Oran, Mostaganem et Tlemcen. Le nouveau ministre des Moudjahidine, nommé en remplacement de Mohamed Chérif Abbas, a également occupé le poste de président de l'Assemblée populaire communale d'Oran. Né en 1956 à Oran, Tayeb Zitouni, fils de chahid, est titulaire d'une licence en droit. Il est également l'un des fondateurs de l'Organisation nationale des enfants de chouhada. Il était militant au sein du parti du Front de libération nationale avant de rejoindre le Rassemblement national démocratique. Nadia Labidi-Cherabi, ministre de la Culture Nadia Labidi (née Cherabi), nommée, hier, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ministre de la Culture au nouveau gouvernement, est une des femmes cinéastes algériennes dont l'apport au 7e art est avéré, notamment avec le film « L'envers du miroir », outre sa contribution au développement de l'enseignement universitaire. Née le 18 juillet 1954 à Alger, Nadia Labidi (plus connue dans le milieu artistique sous le nom de Nadia Cherabi) est professeur à la Faculté des sciences de l'information et de la communication de l'Université Alger 3, mariée et mère de deux enfants. Elle a poursuivi des études de sociologie à l'Université d'Alger avant de soutenir en 1987, à la Sorbonne, un doctorat en arts du spectacle (option études cinématographiques). De 1978 à 1994, elle a travaillé au département artistique de la direction de la production du Centre algérien pour l'art et l'industrie cinématographique (CAAIC), aujourd'hui dissous, période entrecoupée par la préparation et la soutenance d'un doctorat sur le cinéma algérien. Durant cette période, elle a été assistante-réalisatrice d'Ahmed Laâlem à l'Agence nationale des actualités filmées. Au CAAIC, elle passera de la production à la réalisation de films avec un intérêt particulier pour le documentaire-fiction. En 1994, à la faveur de la libéralisation du secteur cinématographique, elle fonde sa société « Procom International » où elle exerce en tant que productrice et réalisatrice. Elle coréalise avec Malek Laggoune un documentaire-fiction sur l'exil volontaire à Bejaïa du président portugais Manuel Teixeira Gomès ainsi que plusieurs documentaires sur les femmes algériennes. Pendant plusieurs années, « Procom International » s'est consacrée exclusivement aux documentaires puis a assuré la production de 30 émissions pour la Télévision algérienne. Aujourd'hui, la société a élargi sa production à la fiction en 35 mm et deux longs métrages ont été co-produits avec la Télévision algérienne (ENTV) et avec le soutien du ministère de la Culture, à savoir « L'envers du miroir » qu'elle a réalisé elle-même et « Vivantes ! », réalisé par Saïd Ould-Khelifa. Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale La nouvelle ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a occupé tout au long de sa carrière professionnelle, plusieurs postes de responsabilité dans les domaines de la recherche scientifique, du développement technologique et de la connaissance outre la coordination de projets de recherche sur l'école et l'éducation. Le dernier poste qu'elle occupait avant sa nomination, hier, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ministre de l'Education nationale, était directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc). Mme Benghebrit était membre du Conseil supérieur de l'éducation de la commission nationale des programmes de l'éducation, présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) et vice-présidente du conseil d'administration de l'Institut africain de la gouvernance dont le siège est à Dakar (Sénégal). Elle a été aussi membre élue représentante l'Algérie au conseil associatif de l'Agence universitaire de la francophonie (2005-2009), présidente du comité scientifique arabe du Forum de l'Unesco pour l'enseignement supérieur, la recherche et la connaissance et membre élue pour l'Afrique du Nord (Maghreb et Egypte) du comité exécutif du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) pour deux mandats électifs. Mme Benghebrit était, également, membre de plusieurs commissions aux ministères de la Justice, de la Famille et de la Condition féminine et de la Santé et de la Réforme hospitalière, outre la responsable de plusieurs projets de recherche au sein du Crasc dont « Processus de construction du couple et problématique du mariage », « Ecole-famille, complémentarité, ignorance et divergence » et « Femmes et projet de vie ». Elle a assuré, par ailleurs, la coordination de plusieurs numéros de la revue « Insaniyat » du Crasc avec la publication d'articles dans des revues internationales sur les thèmes de l'enseignement supérieur, le préscolaire, la recherche, l'école et l'éducation. Hadji Baba Ammi, ministre délégué, chargé du Budget et de la Prospective Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective, Hadji Baba Ammi, nommé, hier, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au nouveau gouvernement, est un homme d'une grande expérience dans le domaine des finances et qui accorde un intérêt particulier au renforcement de la coopération et à l'intégration régionales en Afrique. Administrateur représentant l'Algérie, la Guinée-Bissau et le Madagascar depuis juillet 2013 auprès de la Banque africaine de développement, un organisme multilatéral dont l'objectif est de contribuer au développement économique et au progrès social des Etats membres régionaux, M. Baba Ammi a été directeur général du Trésor public algérien entre mai 2005 et juin 2013. Ingénieur économiste diplômé de l'Ecole nationale polytechnique d'Alger, M. Baba Ammi a joué un rôle important en donnant une orientation stratégique et opérationnelle au Trésor public, alors même qu'il assurait diverses autres fonctions dont celles de membre du conseil d'administration de la Banque d'Algérie, membre du Conseil de la monnaie et du crédit et président du conseil d'administration de la Banque algérienne du commerce extérieur Zurich (Suisse). Il a été président de la commission de supervision des assurances, membre du conseil d'administration de Sonatrach et d'Air Algérie. M. Baba Ammi a de grandes connaissances des questions et défis auxquels font face l'Algérie et tout le continent africain comme le financement des infrastructures, les partenariats public-privé et l'intégration économique régionale, la planification du développement industriel et la modernisation du système bancaire.