L'affaire de la disparition de B. Z, 43 ans, un retraité de la garde communale dans la wilaya de Guelma, le jour de l'élection présidentielle, a été finalement élucidée. Il ne s'agit pas d'acte terroriste mais d'un crime crapuleux commis par deux jeunes pour s'emparer de son véhicule. C'est l'analyse du squelette calciné, découvert, la semaine dernière, dans un ravin de l'oued Sibous, par un berger, qui a permis de résoudre cette affaire. Selon la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, le squelette a été identifié, en premier lieu, par les parents de la victime qui ont reconnu ses vêtements retrouvés sur la scène de crime. L'analyse ADN pratiquée par les experts de l'Institut national de criminologie et de criminalistique confirmé son identité et a orienté les enquêteurs vers l'un des mis en cause qui a été identifié et interpellé. Il s'agit du nommé B. M., résidant à Guelma. Les investigations ont permis de récupérer les housses du véhicule de la victime au niveau d'une décharge publique portant des traces de sang. Les investigations ont révélé que le 17 avril 2014 à 17 h, B. M., avec la complicité de son voisin B. L, 24 ans, ont planifié l'agression de la victime dans le but de lui voler son véhicule. Pour ce faire, ils l'ont sollicité pour les transporter vers Béni Mezline. En cours de route, l'un d'eux a asséné à la victime un coup de couteau au niveau du thorax, la blessant mortellement. Après avoir abandonné le corps dans un ravin à l'oued Sibous, les deux mis en cause se sont déplacés à bord du véhicule de la victime de marque Dacia Logan, à Bordj Bou-Arréridj. La voiture a été vendue par l'intermédiaire d'un tôlier. D'intenses recherches ont été engagées par les services de sécurité pour retrouver le corps de la victime. La disparition a été fortement médiatisée, contraignant ainsi les deux auteurs présumés à revenir sur les lieux du méfait, soit 48 heures plus tard, où ils ont brûlé le corps de la victime pour entraver son identification. Cinq personnes impliquées dans cette affaire ont été interpellées par les enquêteurs.