L'équipe nationale prendra part au championnat du monde de pétanque, qui débutera le 7 octobre à Izmir. Quels sont vos objectifs lors de cette compétition ? Sans hésiter, je dirai que nous visons les quatre premières places au tableau final. Et ce ne sont pas que des paroles. Je dis cela pour la simple raison que l'Algérie occupe le 5e rang à l'échelle mondiale. Dans cette optique, il est légitime que nous aspirions à un résultat meilleur. Mes propos sont encore renforcés par les performances que nous avons réalisées jusqu'à présent (3es au championnat d'Afrique et 2es au championnat maghrébin). Une autre chose, il ne faut pas oublier aussi que l'Algérie a décroché sa première médaille en pétanque en 1964. Quel jugement portez-vous sur le groupe après le dernier stage de préparation ? Vous savez, avec le peu de moyens dont dispose la fédération, nous ne pouvons pas nous permettre de programmer des stages de préparation à l'étranger. En conséquence, nous organisons des regroupements en Algérie. Sur le plan technique, vu que les athlètes de l'EN évoluent tous dans des clubs ou ligues, ils s'entraînent régulièrement. Donc, le stage que nous avons effectué était destiné, principalement, à mettre les dernières retouches avant le championnat du monde. A votre avis, l'EN peut-elle réaliser un bon résultat à Izmir ? En tant qu'entraîneur, j'ai confiance en mes athlètes. Je suis optimiste quant à leur détermination, surtout qu'ils sont motivés et ont un esprit combatif. Avec un tel constat, je dirai que nous ne nous déplacerons pas à Izmir pour faire de la simple figuration, même s'il s'agit d'une première participation au championnat du monde. Mais une chose est sûre, à l'avenir, nous auront notre mot à dire.