L'opération d'octroi du nouveau permis de conduire, joint d'un permis à points, débutera fin mai, a-t-on appris, hier, auprès du ministère des Transports. « L'imprimerie officielle effectuera la première livraison du nouveau document vers la fin mai afin de procéder à sa distribution aux différentes daïras du pays », a indiqué, à l'APS, le sous-directeur de la circulation et de la prévention routière au ministère, Hamani Abdelghani, soulignant que « la distribution se fera progressivement jusqu'à satisfaction de toute la demande ». Le nouveau permis aura les mêmes caractéristiques que l'ancien quant à sa dimension et sa couleur. Un permis probatoire de couleur bleue sera remis aux nouveaux conducteurs pour une durée de deux ans, à l'issue desquels un permis de couleur rose le remplacera et sera joint d'un permis de conduire à points d'une couleur verte, selon responsable. La différence entre le nouveau et l'ancien permis consiste essentiellement en la qualité du papier utilisé et les marquages de sécurité sur le nouveau permis dont celui de l'Etat algérien, à travers le marquage de la pâte à papier, rendant ainsi ce document infalsifiable, a affirmé Hamani. Deux nouvelles catégories seront incluses dans ce nouveau permis en raison de la distinction entre les motocycles A1 et A2 et entre les véhicules de transport de marchandises C1 et C2. Le responsable a imputé le retard accusé dans l'édition du nouveau permis, prévue initialement en mars, à des raisons purement techniques relatives à la garantie du dispositif de confection du papier et à l'insertion des marquages de sécurité dans la pâte à papier, ayant nécessité plusieurs mois avant l'importation du papier fini. Parallèlement au renouvellement du permis de conduire, le ministère des Transports est en train de revoir les procédures de son octroi, en enrichissant un programme de formation et en augmentant les heures de formation, a indiqué Hamani précisant que les conditions d'accréditation des auto-écoles ont été revues pour garantir la formation nécessaire aux candidats. Les nouvelles conditions d'accréditation exigent un niveau de troisième année secondaire pour exercer la profession d'encadreur et un diplôme universitaire pour la gestion des auto-écoles. Le ministère a décidé d'organiser l'examen du code de la route dans des salles d'examens où les candidats répondent sur ordinateur. Actuellement, le ministère élabore un cahier des charges et choisit une entreprise spécialisée en informatique pour élaborer un logiciel à cet effet, selon le responsable. Il est également chargée de réaliser plus de 150 circuits d'auto-école conformément aux normes internationales.