Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé, hier, qu'une convention portant sur la coopération en matière de médecine spécialisée sera signée, prochainement, avec la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). « La convention va déterminer le cadre de travail des praticiens de la santé publique dans les cliniques de la sûreté nationale », a précisé le ministre, dans une déclaration à la presse, en marge de l'ouverture des 8es journées de la formation médicale continue, organisée par la DGSN, en présence notamment du DG de la sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, du directeur général de la protection civile, le colonel Mustapha Lehbiri, et de la présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA), Saïda Benhabylès. Boudiaf a mis l'accent sur l'importance de la formation continue qui ne doit pas se limiter aux médecins. « Les gestionnaires et le personnel paramédical doivent également bénéficier d'une formation continue », a-t-il indiqué. Il a rappelé que des citoyens « sont pris en charge médicalement par l'hôpital central et les cliniques de la DGSN ». Il a, en outre, appelé à la coordination entre les différents praticiens de de la santé des secteurs public et privé et militaire pour l'amélioration de la prise en charge des citoyens. De son côté, le DGSN a rappelé la nature du métier de policier, exposé dans l'exercice de son métier, à des pathologies nécessitant une prise une charge médicale. Pour ce faire, le DGSN a affirmé qu'il a donné des instructions pour l'application et le suivi du plan de santé de proximité. En ce sens, il a souligné que le service de la santé de la police « est devenu un partenaire efficace, notamment dans l'allégement dans les structures de la santé publique, à travers la prise en charge d'une catégorie importante de la société ». De ce fait, il a plaidé pour le renforcement du système de santé. « Les structures de santé doivent couvrir l'ensemble des policiers, les familles des policiers et les retraités dont le nombre global avoisine 1,2 million », a-t-il précisé. Par ailleurs, le nombre de pathologies recensées par les services de santé avoisine les 18. Les policiers souffrent essentiellement d'hernie discale, de maladies orthopédiques, traumatologiques et celles relatives à la sphère ORL (oto-rhino-laryngologie).