Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, a préconisé, hier, à Alger, l'élargissement de la consultation avec toutes les parties activant dans le secteur en vue de dégager une approche consensuelle sur les moyens devant promouvoir le rôle de la pêche dans l'économie nationale à la faveur du prochain programme quinquennal (2015-2019). Intervenant à l'ouverture de l'assemblée générale de la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture, Ferroukhi a estimé que « les mois prochains seront cruciaux pour le secteur à travers, notamment l'ouverture des voies de dialogue entre l'administration, les professionnels et les scientifiques en vue de dégager une approche commune en faveur de la relance du secteur ». Ce plan participatif constituera, a-t-il dit, « un défi majeur » qui table sur la valorisation du rôle du secteur de la pêche dans l'économie nationale, l'optimisation de la croissance durable du produit national brut et la promotion du rôle du secteur dans l'édification d'une économie nationale solide, basée sur la production nationale. Le ministre a souligné, à cette occasion, le rôle de la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture dans l'ouverture d'un débat au niveau des professionnels, ajoutant que sa décision de consacrer sa première sortie depuis sa nomination à la tête du secteur dans le nouveau gouvernement, à l'assemblée générale de cette structure, « émane de l'intérêt accordé aux professionnels du secteur ». Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques a communiqué le projet quinquennal du secteur aux différentes directions de wilaya pour présenter leurs propositions et contributions. Le débat porte, notamment sur l'amélioration des conditions socioprofessionnelles, la promotion de l'aquaculture et la commercialisation des ses produits. « Le prochain programme quinquennal s'élargira aux métiers de commercialisation, à travers l'insertion progressive des mandataires des produits de pêche dans la stratégie du secteur pour assurer une plus grande coordination entre la production et la commercialisation et un équilibre entre l'offre et la demande », a précisé le ministre.