Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a démenti, hier, l'existence de nouveaux cas de personnes atteintes du coronavirus. « Mis à part les deux patients signalés et qui se portent actuellement bien, je peux vous confirmer que nous n'avons enregistré aucun autre cas de coronavirus », a déclaré, à l'APS, Boudiaf, en marge du débat autour du plan d'action du gouvernement au Conseil de la nation. Il a expliqué avoir fait une visite inopinée à Bordj Bou-Arréridj, ville où des rumeurs avaient circulé faisant état de l'existence d'un nouveau cas de coronavirus. « Je peux vous assurer qu'il n'y a rien », a-t-il martelé. Le ministre a souligné que le seul remède contre ce virus est la prévention, rappelant que le Premier ministre avait ajouté, dans le cadre du pèlerinage aux Lieux-Saints de l'islam, 40 médecins pour atteindre ainsi, un nombre de 120 à la mission médicale algérienne devant accompagner les futures hadjis. Rappelons que deux hommes, âgés de 66 et 59 ans, avaient contracté ce virus lors d'un séjour en Arabie saoudite pour l'accomplissement de la omra. Ils ont été pris en charge, respectivement par les services de santé des wilayas de Tipasa et Tlemcen. A la question de savoir où en était l'enquête sur l'enlèvement du bébé au niveau de la maternité du centre hospitalo-universitaire de Constantine, le ministre s'est contenté de dire que « l'enquête est toujours en cours ». Il a déclaré, toutefois, que des caméras de surveillance ont été installées, déplorant l'existence de telle situation. « Il faut reconnaître qu'il y a eu des failles. Les décisions actuellement prises étaient des sanctions. Je ne peux pas dire plus », a-t-il ajouté. Interrogé, par ailleurs, sur le payement ou non des factures de soins dans les hôpitaux français, le ministre a rappelé que l'Algérie n'a aucune dette. « La situation a été réglée et, bien au contraire, ce sont eux (hôpitaux français, Ndlr) qui ont restitué de l'argent au Trésor public algérien », rappelant qu'il avait rencontré, dernièrement, son homologue française à Genève où les deux parties avait évoqué le sujet.