Interrogé sur la règle 51/49% appliquée aux investissements étrangers, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb, a rappelé sa nature transitoire « venue à un moment où il y avait une crise économique importante ». « Cette mesure vise la préservation de nos ressources financières. Ce n'est pas une volonté pour avoir une emprise sur le management des entreprises puisque ces dernières ont toutes bénéficié d'un management étranger », a-t-il expliqué en marge d'une rencontre regroupant les entreprises algériennes et françaises, soulignant que « les meilleures opérations réalisées jusqu'à présent par l'Algérie l'ont été grâce à ce processus ». Selon lui, rien n'empêche la levée de cette mesure. « Quand les causes qui ont amené à la mise en place de ce processus disparaîtront par une évolution de la législation ou autre, rien ne nous empêche d'aller avec plus de souplesse, de libérer ce qui doit être libéré et aller plus en avant avec nos partenaires », a précisé le ministre. Pour sa part, Fabius a estimé que « c'est au gouvernement de décider des règles qui doivent s'appliquer sur son territoire et c'est aux partenaires étrangers de s'y adapter », précisant que « le fait que la France a beaucoup de projets de partenariat est une preuve que nous pouvons parfaitement travailler avec cette règle ».