Le Premier ministre s'est rendu, hier, dans la wilaya de Ghardaïa pour une visite de travail. Il a saisi l'occasion de la rencontre avec les notables, les élus et les représentants de la société civile pour mettre « les points sur les i » concernant la crise qui secoue la wilaya de Ghardaïa depuis plusieurs mois. Le Premier ministre n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire que le gouvernement ne reculera pas lorsqu'il s'agit de faire appliquer la loi. « Certains ont tenté de semer la discorde mais leurs tentatives ont échoué grâce à la vigilance des Ghardaouis et de l'Etat », a-t-il précisé, tout en soulignant que « l'Etat continuera à emprunter la voie du dialogue, de la concertation permanente et de la réconciliation nationale ». Sellal est revenu, lors de cette rencontre, sur le rôle des services de sécurité à Ghardaïa. « Les services de sécurité continueront d'accomplir leur mission pour faire régner la sécurité et la quiétude à Ghardaïa », dira-t-il. Evoquant les accusations lancées par certains partis sur des dépassements des services de police lors des derniers évènements enregistrés dans la wilaya, le chef de l'Exécutif a déclaré qu'« en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, j'ai demandé l'ouverture d'une enquête. Aucun dépassement ne sera toléré ni par le président Bouteflika ni par la loi », a-t-il assuré. Il a indiqué, dans ce sens, que « l'Etat appliquera les lois de la République dans toute leur rigueur pour protéger les vies et les biens. Les services de sécurité poursuivront leur mission pour que règnent la quiétude et la sécurité, et la justice jouera son rôle pleinement, conformément aux lois du pays ». Enfin, le Premier ministre a rappelé que « le peuple algérien, en votant le 17 avril dernier pour le président Bouteflika, aspirait à la paix, à la stabilité, à la quiétude, à la prospérité et au développement », a-t-il estimé.