Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic a estimé, hier, qu'il faudra un match d'exception, tant défensivement qu'offensivement, pour réaliser un bon résultat face à la Belgique, soulignant qu'il faut croire à l'exploit. « Nous n'avons rien à perdre. Nous avons une équipe jeune à qui l'expérience fait défaut. Cela ne va pas nous empêcher de tout donner pour ne rien regretter après. La Belgique est sur le papier Favorite, mais ce n'est pas toujours le favori qui gagne le match », a-t-il déclaré lors du point de presse animé au centre de presse du stade Mineirão à Belo Horizonte. Le coach bosnien a, cependant, avoué que les Verts vont souffrir devant l'une des meilleures équipes qu'a connues le football belge. « Nous devrons faire preuve d'audace, de courage, de détermination et de beaucoup d'application pour faire le match qu'il faut. Nos joueurs savent ce qu'ils doivent faire. Question motivation, nous n'avons pas besoin de les booster. S'il faut mourir sur le terrain pour faire un bon résultat, nous sommes prêts pour ce sacrifice », dira-t-il. Interrogé sur la pression qu'il subit, Halilhodzic dira qu'il est l'homme le plus critiqué d'Algérie, même après la seconde qualification d'affilée des Verts au Mondial. « Je dois toujours supporter les critiques de 40 millions d'entraîneurs. Certains m'ont insulté et sont même allés jusqu'à toucher à ma famille. Ce que je ne pardonnerai jamais. Je suis habitué à la pression et j'ai toujours su la gérer », souligne-t-il. L'ancien buteur de Nantes a évoqué le peuple algérien qui a toujours été derrière son équipe. « Depuis 1982, l'Algérie cherche son match référence. cela me fait chaud au cœur de voir tout un peuple soutenir son équipe nationale. D'ailleurs, l'EN bénéficie du soutien indéfectible des hautes autorités du pays, notamment du ministre du Sport. Ce dernier nous a même rendu visite après l'entraînement », fera-t-il savoir. A propos de l'arbitrage, Halilhodzic a indiqué qu'il n'est pas contre le fait de payer des amendes. « Je payerai autant d'amendes qu'il faudra. L'essentiel qu'on me laisse protester. Je ne suis pas un entraîneur qui mâche ses mots quand il s'agit de dénoncer les décisions injustes des arbitres », dit-il.