Soixante opérateurs algériens ont rencontré, hier, à Alger des représentants de neuf entreprises italiennes de la province de Padova, lors de rencontres B2B. « De plus en plus, les chefs d'entreprises italiennes s'intéressent au marché algérien et cherchent à comprendre comment il fonctionne », a souligné Giuseppe Agostinacchio, directeur de l'Agence italienne pour le commerce extérieur. « Au départ, ils envisagent un partenariat commercial et pourquoi pas passer à l'industriel. C'est pourquoi, ils veulent connaître les spécificités du marché algérien », a-t-il ajouté. La région de Padova compte le plus grand nombre de sociétés manufacturières en Italie. Pour sa part, l'ambassadeur d'Italie à Alger, Michele Giacomelli, a indiqué que la venue de cette délégation d'entreprises italiennes s'inscrit dans un programme de visites que l'ambassade organise chaque année. S'agissant des secteurs d'intérêt, il cite l'agro-industriel, le bâtiment et la mécanique. Giacomelli a rappelé que de près de 300 entreprises italiennes sont enregistrées au registre du commerce en Algérie. « Les Italiens peuvent apporter leur savoir-faire dans la PME qui va aider l'industrie algérienne à se diversifier », a-t-il précisé. Pour l'ambassadeur, la règle 51/49 sur les investissements « n'empêche pas la coopération industrielle entre les deux pays ». A ce propos, « les opérateurs italiens attendent le nouveau code de l'investissement et la nouvelle règle. Sur cette base, elles prendront leur décision », a-t-il ajouté. En 2013, les échanges entre les deux pays ont atteint 15 milliards de dollars dont plus de 9 milliards pour l'Algérie.