Le savoir-faire des entreprises italiennes n'est plus à démontrer Discussions sur la conclusion de partenariats gagnant-gagnant entre les deux pays. Des discussions sont en cours avec de grandes firmes italiennes pour la conclusion de partenariats qui seront annoncés dans les prochaines semaines, a indiqué hier à Alger le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, M. Amara Benyounès lors d'un Forum économique algéro-italien. Il a été procédé, lors de cette rencontre, à l'installation d'une «Task Force» commune pour identifier les opportunités de partenariats industriels et technologiques et évaluer l'état de la coopération bilatérale dans le secteur industriel. «L'Italie jouit d'une grande expérience en matière de développement économique, notamment dans le secteur de l'industrie et nous souhaitons signer des contrats de partenariat bilatéraux», a réitéré le ministre Benyounès lors d'un point de presse tenu en marge du forum conjointement avec le vice-ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda. Cette rencontre, qui a rassemblé environ 70 opérateurs économiques italiens et plus de 200 de leurs homologues algériens, selon le directeur de l'ICE, (Institut italien pour le Commerce extérieur) Giuseppe Agostinacchio, s'est déroulée en présence du président de cet organisme Ricardo Maria Monti, et du président de la puissante Confindustria, Vincenzo Bocccia. Les ministres algériens de l'Agriculture et du Dévelop-pement rural, de la Pêche et des Ressources halieutiques respectivement Abdelouahab Nouri et Sid Ahmed Ferroukhi assistaient à cet événement économique. Dans sa déclaration d'ouverture, Benyounès a affirmé que les futurs partenariats en discussion seront conclus sur la base du transfert de savoir-faire, technologique. Il le seront selon la règle (51%/49%) régissant les investissements étrangers. Le ministre a estimé qu'il souhaitait pour l'Algérie de passer d'un partenariat commercial à un partenariat industriel avec un management de qualité. Le vice-ministre italien a indiqué que son pays souhaite conclure avec l'Algérie en 2014, des partenariats dans les secteurs de la santé, de l'agro-industrie et de la mécanique. «L'Italie vise également à encourager ses entreprises exportatrices à s'installer en Algérie», a ajouté M.Calenda. Les importations algériennes de l'Italie sont passées de 4 à 5,5 milliards de dollars entre 2010 et 2012, alors que les exportations ont augmenté de 8,5 à 12 milliards de dollars durant la même période. Le nombre d'entreprises italiennes opérant en Algérie a baissé de 430 à 290 en 2012 a regretté Réda Hamiani, président du FCE. Cette rencontre a permis l'organisation de workshops et des rencontres B to B pour examiner les projets de partenariat.