La Fédération algérienne de cyclisme, version Rachid Fezouin, ne devrait pas se contenter du «silence» de l'UCI qui avait retardé sa décision de suspension. Car, les assurances du président Fezouin lors de sa conférence de presse, la semaine passée, n'étaient, en fait, qu'un moment de répit que s'était donné l'UCI pour organiser son congrès de Melbourne du 1er octobre. La solidarité affichée par certaines confédérations n'ont pas fait fléchir l'UCI qui persiste à demander à la Fédération algérienne de se conformer aux statuts de l'instance internationale sous peine de mise à exécution des sanctions. La FAC devra se conformer aux textes et non à la loi 05.405. L'UCI n'a pas reconnu l'AGE qui avait intronisé Fezouin. Depuis quelques jours, l'UCI semble revenir à la charge en ordonnant à la FAC de tenir une assemblée générale avant celle élective. L'ultimatum est fixé pour le 1er janvier 2011. La FAC devrait prendre attache—pour s'informer—avec l'UCI avant que l'instance internationale ne lui signifie de freiner ses vélos. Un «retrait» décidé par la FAC ne lui servira pas.