Le président de la Fédération algérienne de cyclisme, Rachid Fezouine, a récemment animé un point de presse au centre commercial El Qods, de Chéraga. Il s'est exprimé en guise de protestation sur le harcèlement dont fait l'objet la structure nationale de la part de l'UCI, l'instance internationale de cyclisme, depuis la mise en conformité du décret 05- 405. Pour lui, «c'est un harcèlement et un entêtement du président de l'UCI, nous ne pouvons plus accepter ce genre de comportement de la part de cette instance, notre dignité avant tout, je décide dans ce cas là de désaffilier notre fédération nationale de l'Union cycliste internationale». Une décision qui sera sans doute lourde de conséquences. Il faut souligner que ce harcèlement a débuté après le renouvellement des instances et des structures sportives, suite à l'expiration du mandat électif couvrant le cycle olympique 2004-2008, d'autant que pour la structure internationale, les statuts de la FAC n'étaient pas conformes. Mais durant cette période, le président actuel et son bureau exécutif n'étaient pas encore élus à la tête de la FAC, alors que l'ancien bureau s'était mis en conformité avec le décret 05-405, un fait marquant que nul ne peut oublier. Depuis, l'UCI ne s'arrêta point de harceler la FAC, mais le dénigrement de cette dernière ne s'est guère arrêté, donc une assemblée générale est plus que nécessaire, avec la présence de représentants des membres de l'UCI lesquels seront sans doute bien reçus. En tout état de cause, et dans l'attente du 1er octobre, date à laquelle sera tranchée la décision de la désaffiliation de la FAC de l'UCI, l'article 3 continuera d'interdire toute ingérence dans les affaires internes des fédérations nationales. Il faut noter que le représentant du MJS, Kennouche Hocine, a assisté à cette rencontre, le département de Hachemi Djiar souhaite accompagner la FAC pour développer le cyclisme sur le plan de la massification et de la formation.