La cause sahraouie bénéficie davantage du soutien d'élus européens. Pas plus tard que mercredi dernier, le président de l'Assemblée régionale de la région espagnole Murcie, Francisco Celdràn Vidal, qui assistait à l'accueil d'enfants sahraouis venus dans la région pour passer leurs vacances d'été, a souligné la nécessité d'aboutir à une solution juste qui permettrait au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination. En Italie, le président du Groupe parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui au sein du Sénat, Stefano Piccardi, a appelé la communauté internationale et le gouvernement de son pays à « œuvrer sérieusement pour permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à la liberté et à l'indépendance », soulignant la nécessité de « respecter les droits de l'Homme dans la partie occupée du Sahara occidental ». Au Danemark, cette cause est également évoquée. Le Parlement de ce pays nordique a exprimé ses inquiétudes suite à l'arrestation, par le Maroc, de dizaines de journalistes, activistes et manifestants, sans décision de justice, à l'issue de la manifestation organisée le 30 juin dernier à Layoune occupée pour revendiquer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.