Ce n'est ni un traité théorique, ni un ouvrage doctrinal accessible aux seuls juristes et autres spécialistes des lois. Ce n'est pas, non plus, qu'un ouvrage de vulgarisation didactique, dépourvu de substance, car dans son «Introduction générale au système judiciaire algérien» de Zineddine Sekfali, tout juste paru à Casbah Editions, est, de prime abord, destiné au lecteur plus ou moins initiés aux sciences juridiques. «Le lecteur y trouvera non seulement des analyses de textes législatifs ou réglementaires en vigueur, mais aussi des réflexions sur les conditions dans lesquelles s'est effectuée la relève des magistrats étrangers au lendemain de l'indépendance», explique l'auteur dans la post-face du livre en ajoutant l'intérêt qu'il porte sur le processus de réforme des institutions judiciaires. Connu de la scène judiciaire du pays, Zineddine Sekfali est licencié en droit et diplômé du Centre national des études judiciaires (France). Magistrat stagiaire en 1963-64, il a exercé à partir de la fin de l'année 1964 différentes fonctions dans divers tribunaux et Cours à Annaba, Oran et Alger et, enfin, à la Cour Suprême. Dans l'administration centrale, il fut successivement directeur au ministère de la Justice, directeur général puis secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Il fut aussi durant 2007 et 2008 consultant au sein de l'équipe d'experts désignés par l'Université P. Mendès-France de Grenoble en France, chargée par la commission européenne de mettre en œuvre le projet intitulé : « Appui à la réforme de la justice » du programme MEDAII. - « Introduction générale au système judiciaire algérien », de Zineddine Sekfali, Editions Casbah, 220p ; Prix public : 600DA