Les nouveaux inscrits seront de ce fait fixés sur leur choix. C'est ce qui explique, d'ailleurs, l'importance de l'étape de confirmation qui concerne tous les lauréats de cette session, surtout les indécis qui doutent de leur choix et n'arrivent pas à cibler la filière qui leur convient le mieux. L'étape de confirmation est, selon certains pédagogues, cruciale surtout pour ceux qui se sont inscrits dans la précipitation. L'opportunité est donc accordée pour rectifier certaines failles pouvant s'avérer irréversibles. C'est la raison pour laquelle, les encadreurs mobilisés dans les cyberespaces aménagés dans les bibliothèques et campus universitaires insistent depuis l'ouverture des préinscriptions, auprès des lauréats, sur la nécessité de lire attentivement le guide de l'étudiant pour éviter d'éventuelles erreurs. Dans toutes les universités du pays, l'effort est axé sur une orientation infaillible des lauréats, d'autant plus que le traitement informatique des données s'est avéré efficace étant donné l'équité sur la base du mérite et la rationalisation des choix. A l'Université d'Alger 1, où sont aménagés des cyberespaces, les pédagogues tentent tant bien que mal de satisfaire les demandes des lauréats en matière d'orientation, surtout lorsque ces derniers viennent avec des idées préconçues sur telle ou telle filière. Pour le vice-recteur de l'Université d'Alger 1, Aziz Sellami, le site dédié aux nouveaux bacheliers restera ouvert jusqu'à minuit pour leur permettre de confirmer le classement des dix filières choisies ou de rectifier une quelconque erreur commise. Pour cette université qui regroupe la faculté des sciences médicales (médecine, chirurgie dentaire, pharmacie, sciences islamiques et droit), les capacités d'accueil sont de 3.500 à 4.000 places pédagogiques. Le rectorat a demandé 800 places pour les sciences médicales, 200 pour la spécialité pharmacie et 200 autres pour la chirurgie dentaire. Selon Sellami, le nombre de places pourrait être revu à la hausse, mais il n'excédera pas celui des places pédagogiques libérées par les diplômés sortants. Autre nouveauté pour cette année : la réception de trois nouvelles facultés de médecine à Bechar, Laghouat et Ouargla. Ces nouveaux acquis diminueront certainement la pression sur la faculté du Centre et accorderont plus d'opportunité aux lauréats de la wilaya d'Alger et sa périphérie et ceux de la wilaya d'Illizi désirant s'inscrire dans cette filière tant prisée. Pour les deux autres facultés, le rectorat prévoit 1.500 places pour les études de droit et 500 pour les sciences islamiques. Concernant les filières sciences et technologies, l'USTHB a pris les mêmes dispositions et s'apprête à accueillir les étudiants en fonction des moyennes obtenues et des places qui leur sont réservées dans les huit facultés et les cinq domaines d'études que compte cette université. De même pour l'Université des sciences humaines, sociales, les langues étrangères et les écoles préparatoires.