« J'ai demandé à l'équipe de la télédiffusion d'Algérie (TDA) de modifier le plan national de diffusion radiophonique et de revoir la vision de la diffusion pour que l'Algérie puisse avoir, grâce à la radio, une forte aura à l'étranger qui renforcera l'image du pays, l'action diplomatique et les différentes actions de sa politique », a expliqué le ministre de la Communication, à l'issue d'une séance de travail et d'une tournée effectuée au siège de la TDA à Alger. Selon lui, le renforcement de la diffusion radiophonique va « faire connaître le potentiel, le patrimoine, les richesses culturelles, la liberté d'expression et la réputation de l'Algérie » qui ne dépassent, malheureusement, pas les frontières nationales. Il est attendu aussi le règlement du problème lié au captage des chaînes de radio nationales. « C'est une situation pas du tout normale », a affirmé Grine. « Nous sommes en 2014, nous devons avoir une autre vision pour appuyer et renforcer les chaînes de radio nationales », a-t-il précisé. Des pas ont été franchis en la matière, puisque la « TDA a procédé, ces deux derniers mois, à l'installation de six stations de diffusion avec tous les équipements de télédiffusion, de radiodiffusion et de télévision numérique à l'est du pays et dans les hauts plateaux » qui vont être opérationnelles prochainement. Il est prévu également l'installation de 1.800 émetteurs dans les trois prochaines années. « Nous allons multiplier par quatre le nombre d'émetteurs », a indiqué le ministre en rappelant que l'Algérie dispose de 500 émetteurs. Un nombre qui va être multiplié par quatre. La réunion tenue avec les responsables de la TDA a été consacrée à l'évaluation du travail effectué ces deux derniers mois et aux mesures à prendre pour solutionner les problèmes posés en matière de télédiffusion dans un délai de deux ans. « Le ministère est à la disposition de la TDA. Je ne suis pas venu comme ministre mais comme chef de chantier et je suis prêt à régler les problèmes sans délai », a précisé Hamid Grine. A propos du problème de parasitage et de brouillage des chaînes étrangères, Hamid Grine a précisé qu'il est « dû au fait que l'une des parties ne respecte pas le droit international concernant les radios ». « Nous sommes en voie de règlement dès lors que nous avons tenu trois réunions avec la partie concernée et fait 56 saisines (plainte) auprès des autorités de ce pays. Je crois que ce problème va se régler bientôt », a-t-il indiqué.