Cet accord donne toute latitude à la France d'effectuer toutes les analyses et l'identification des victimes du crash. Tous les échantillons prélevés en collaboration avec les équipes d'experts des différents pays feront l'objet d'analyse « dans des infrastructures médico-légales françaises avec une participation effective et substantielle d'experts de police scientifique algériens et d'autres pays concernés », selon les termes de l'accord. « Les dépouilles des victimes une fois identifiées, chaque pays concerné procédera au rapatriement des restes mortels de ses ressortissants », selon le communiqué qui précise que toutes les procédures se dérouleront en étroite concertation et coopération entre les autorités et les services compétents des pays concernés et que l'identification et le rapatriement des victimes se feront dans le respect des traditions culturelles et religieuses des parties concernées. L'accord « se fonde sur les prérogatives reconnues par le droit international au pays sur le territoire duquel l'accident a eu lieu, la République du Mali, ainsi qu'au pays dont la compagnie aérienne nationale assurait l'exploitation de l'aéronef, l'Algérie, et intègre la responsabilité et les capacités scientifiques et technologiques de la France qui compte le plus grand nombre de ressortissants parmi les victimes de l'accident », précise la même source. Ainsi, le Mali « a souhaité l'assistance des services français compétents pour procéder à l'analyse des enregistreurs de vol et des débris de l'aéronef et à l'identification des restes humains des passagers du vol AH 5017 », selon l'accord. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a noté que l'Algérie assume « pleinement ses responsabilités à cet égard et ses experts continueront l'action laborieuse et persévérante engagée au Mali comme en France et en Algérie même ». Un groupe d'experts algériens et maliens au BEA De son côté, le ministère algérien des Transports a annoncé dans un communiqué qu'« un groupe d'experts de l'Algérie et du Mali désignés par leurs Etats respectifs s'est déplacé hier au bureau des enquêtes et analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA-français) à l'effet de participer au dépouillement et à l'analyse des données des boîtes noires de l'aéronef ». Le même jour, une séance de travail de coordination entre les experts des deux pays est prévue au préalable à Alger, souligne le ministère qui ajoute que cette rencontre vient « conforter la démarche de coordination et de concertation engagée par les deux pays depuis le crash ». Air Algérie joignable au 021 98 63 63 « Air Algérie informe qu'un nouveau numéro de téléphone (021 98 63 63) est mis à la disposition de toute personne désirant avoir des informations sur l'accident », a annoncé la compagnie aérien dans un communiqué repris par l'APS. Ce nouveau numéro est mis à la disposition pour toute information sur le vol AH 5017 appartenant à la compagnie espagnole Swift Air et affrété par Air Algérie qui s'est écrasé le 24 juillet dernier à Gossi au Mali.