La première boîte noire de l'avion de la compagnie aérienne espagnole Swiftair affrété par Air Algérie, et qui s'est écrasé il y a une semaine au Mali, commence à livrer ses secrets. Selon la chaîne de télévision publique française, France 3, repris par le site « Francetv info » (plateforme d'information de France Télévisions), les premiers éléments des données de l'altimètre analysé, expliquent que l'appareil a été pris en tenaille entre deux orages. Les enquêteurs privilégieraient la perte totale de contrôle de l'appareil. Ainsi, quelques minutes avant le crash, le vol AH5017, tente d'éviter un orage « très violent » en faisant demi-tour, mais derrière lui, un autre orage « tout aussi puissant » s'était formé. Pris en tenaille, l'avion fait des soubresauts, avant de s'écraser à la vitesse de 1000 km/h. Selon le chef d'état-major particulier de la présidence du Burkina Faso (pays d'où a décollé l'avion) général Gilbert Diendéré,a affirmé qu' « il est tombé en trois minutes, ce qui est vertigineux compte tenu de la masse de l'appareil » . Du côté algérien, Abdelkader Kara Bouhadba, directeur de la police judiciaire au sein de la Direction générale de la sûreté nationale, a affirmé qu'aucun corps des victimes n'a été identifié jusqu'à maintenant. C'était lors d'une conférence de presse animée ce jeudi et dans laquelle le commissaire divisionnaire a précisé que 13 « spécialistes » ont été envoyées par la DGSN sur les lieux du crash. Abdelkader Kara Bouhadba indiquera l'identification des corps se fera par des analyses ADN et que des prélèvements ont été effectués sur les familles des victimes. Hier, mercredi, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s'était entretenu avec ses homologues français et malien sur l'affaire du crash du vol AH 5017 d'Air Algérie. Selon l'APS, il avait surtout abordé avec Laurent Fabius la question de l'identification des dépouilles du crash (six algériens étaient passagers du vol). Rappelons que la première boîte noire a été retrouvée le 25 juillet puis une seconde le 26. Les deux enregistreurs de vol ont été transférés en France. Concernant le travail des enquêteurs ces derniers affirment que ça pourrait prendre « entre trois et cinq mois pour aboutir aux premières identifications ». Salim KOUDIL @SalimKoudil Nom Adresse email