Le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, a indiqué jeudi soir à Washington que l'Algérie avait besoin du savoir-faire et des équipements des sociétés américaines et qu'elle n'était pas un marché pour quelques pays européens. Lors d'une rencontre organisée par le Conseil d'affaires algéro-américain (USABC) et l'ambassade d'Algérie à Washington, le ministre a expliqué le contexte économique actuel de l'Algérie et ce qui est attendu des investisseurs étrangers. «Nous avons besoin de savoir-faire et des équipements des compagnies américaines. L'Algérie n'est pas un marché pour quelques pays européens», a souligné M. Sellal. S'exprimant sur le secteur des Ressources en eau en particulier, le ministre a présenté succinctement les projets prévus par le programme quinquennal 2010-2014 en appelant les compagnies américaines à s'engager davantage avec les sociétés algériennes, qu'elles soient publiques ou privées, à travers un «partenariat gagnant-gagnant». Questionné en marge de cette rencontre sur la perception des responsables politiques et économiques de l'administration américaine, qu'il a rencontrés au cours de son séjour à Washington, vis-à-vis du dispositif national des investissements étrangers, M. Sellal a répondu qu'il avait constaté que ces derniers «demandaient juste des explications sur le contenu de cette nouvelle réglementation mais qu'ils n'y étaient pas contre». Il a également souligné qu'il avait expliqué aux représentants du gouvernement américain que si des problèmes bureaucratiques subsistaient encore, cela était dû au fait que la transition d'une économie socialiste à une économie de marché créait certaines difficultés : «Il y a une compréhension de la partie américaine» à l'égard de ces questions, a souligné M. Sellal.