Une fillette ayant subi une implantation cochléaire depuis une année au CHU Oran a retrouvé l'ouie et la parole grâce au suivi ortophoniste, a-t-on appris auprès du chef du service ORL de cet établissement hospitalière. Imène entend et parle bien après la greffe d'un implant cochléaire, a affirmé à l'APS le Pr Setti Berrada. Omar, un deuxième patient implanté, bénéficie d'un accompagnement du groupe d'échange créé entre parents et enfants pour l'aider à acquérir le langage de manière progressive, a ajouté la même interlocutrice insistant sur la nécessité d'encourager les auto-émissaires pour détecter la surdité précocement au niveau des établissements de santé et des unités de soins dans l'espoir de rendre aux malentendants l'ouie et la parole. Le professeur Berrada trouve que c'est « peu » deux greffes d'implants cochléaires seulement en une année dans une wilaya comme Oran, révélant qu'une cinquantaine d'enfants souffrant de surdité attendent une greffe pareille. « Nous ne devons pas nous contenter de deux implants et nous avons besoin, dans le cadre du programme de lutte contre la surdité, du soutien de la Direction de la santé et de la population de la wilaya », a-t-elle souligné, en rappelant que plus de 1.000 greffes d'implants cochléaires ont été réalisées à travers le territoire national dont 500 à Alger.