Le public a eu à apprécier, samedi dernier au TNA, des sons et des mélodies venus d'ailleurs. L'orchestres royal de chambre de Wallonie, ceux de Saint-Petersbourg et de Syrie, ont apporté détente, joie et ont fait rêver. Ils meublent d'une manière attrayante les belles nuits d'El Djazaïr. Les musiciens, bien préparés, ont offert un programme riche et varié. On y retrouve du Tchaikovsky (sérénade pour orchestre stun), Glazounov (méditation), Dvorak, Schumann, de la musique symphonique puisée du patrimoine syrien comme « Ya mahla el fus ha », arrangée pour cello et cordes par Adnan Fathallah. C'est l'occasion pour ces musiciens de se mesurer et de rivaliser d'ardeur et de talent. Ils ont démontré leurs capacités artistiques dans l'interprétation de la musique universelle. Ils manifestent aussi l'ambition de mettre en lumière leur génie créatif dans la composition. Le clou de la soirée fut, sans aucun doute, le passage de l'orchestre symphonique de Syrie qui a rendu un vibrant hommage à Dahmane El Harrachi, dans son immortel tube « Ya Rayeh », (O départ). Cette jeune formation a rendu aussi un hommage à la musique chaâbie qui sait si bien parler de la vie des gens, de la société, de l'exil, de la trahison, de l'amour...