Cette année, c'est le TNA qui aura l'honneur d'accueillir la sixième édition du Festival international de la musique symphonique. Les mélomanes et les passionnés de grande musique, mais aussi les amateurs de musique orchestrale et instrumentale, sont réjouis. L'expérience de la précédente édition (pour la première fois sous un chapiteau) ne sera donc pas renouvelée, et ce, pour des raisons évidentes de qualité acoustique et de sonorisation. C'est le Théâtre national Mahieddine-Bachetarzi qui reprend ses droits et qui abrite la présente édition du 12 au 19 septembre, pour le plus grand bonheur des puristes. En prévision de cet important rendez-vous culturel, la traditionnelle rencontre avec la presse a été organisée, hier, au siège de l'OSN (Orchestre symphonique national), Alger. Au cours de cette conférence de presse, Abdelkader Bouazzara, commissaire du festival, a donné lecture des principaux points relatifs à l'évènement. Tout d'abord, il confirme la participation de 19 pays aux côtés de l'Algérie (représentée par l'OSN), avec la Belgique, comme invité d'honneur. Fait notable, l'Egypte participe pour la première fois au festival avec l'Orchestre de la Bibliothèque d'Alexandrie, sous la direction du maestro Sherif Mohieddine. Quant au programme proprement dit, il comporte trois concerts par soirée (à partir de 19h), à l'exception des soirées d'ouverture et de clôture pendant lesquelles seront donnés deux concerts. Ainsi, pour la soirée d'ouverture du 12 septembre, est prévu un récital animé par l'Orchestre symphonique national, sous la baguette du maestro Amine Kouider. Au programme, des extraits d'opéras de Verdi interprétés par la soprano Catherine Manandaza. En deuxième partie de la soirée, il y aura du Tchaïkovski (symphonie n° 6 en si mineur). Le samedi 13, c'est au tour de l'Orchestre royal de chambre de Wallonie (Belgique) de se produire au TNA. L'orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg (Russie) et l'orchestre symphonique national syrien sont également au menu de cette première soirée de trois concerts. Pour avoir une idée de la richesse, de l'éclectisme et de la variété des récitals proposés, quelques moments et noms à retenir : Dvorak et Schumann (par les 7 musiciens de l'orchestre de Belgique), Mohamad Abdul Karim et Nareg Abajian (par l'orchestre syrien), Glazounov et Stravinsky (par l'orchestre russe)... Et ainsi de suite jusqu'à la soirée du 19 septembre (le programme complet sera communiqué quotidiennement aux lecteurs). Au programme de la soirée de clôture, justement, les deux concerts prévus auront lieu sous la houlette des deux chefs d'orchestre Mats Rondin (Suède) et Amine Kouider (Algérie). La scène du TNA accueille, par conséquent, un orchestre multinational composé de musiciens algériens, suédois, chinois, ukrainiens, syriens, suisses, tunisiens, finlandais et japonais. Tous ces musiciens vont communier ensemble, en interprétant notamment des morceaux de Vivaldi, Bizet, Puccini, Dvorak, Rosenberg, Tchaikovsky et tant d'autres grands compositeurs universels. Durant huit jours, le festival sera donc un espace de dialogue des cultures, d'échanges, de collaboration entre les artistes et de communion avec le public de mélomanes. A retenir, par ailleurs, que pour cette sixième édition, ce n'est pas seulement Alger et le TNA qui verront se produire ces orchestres et ensemble tant attendus par les amateurs de belle musique. Quatre autres villes sont également concernées : Tizi-Ouzou, où le duo suisse donnera un concert le 13 septembre au Théâtre régional Kateb-Yacine (à 15h) ; Oran, avec un concert de l'orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg (le 15 septembre à 18h au TRO) ; Sidi-Bel-Abbès et Tlemcen qui accueilleront l'orchestre symphonique de Heilongjiang (Chine) le 21 septembre (Théâtre régional de Sidi-Bel- Abbès, 18h) et le lendemain au palais de la culture Abdelkrim-Dali (Tlemcen, 18h). Une série d'hommages consacrés aux musiciens nationaux est également prévue lors de la cérémonie de clôture.