Les organisations patronales ayant pris part jeudi à la tripartite ont exprimé leur « satisfaction » sur le déroulement des travaux et à la volonté affichée par le gouvernement d'aller de l'avant pour développer l'économie nationale. « Le patronat a eu l'occasion de souligner la convergence des points de vue que nous avons avec les pouvoirs publics dans la démarche décidée pour essayer de réduire cette dépendance aux hydrocarbures et d'éviter le gaspillage des richesses », a indiqué le président de la Confédération générale des entrepreneurs et opérateurs algériens (CGEOA), Habib Yousfi, dans une déclaration en marge de la rencontre tenue à Djenan El Mithak. Cette convergence des points de vue suppose que « nous allons travailler extrêmement dur pour essayer de créer une richesse en dehors de l'utilisation des recettes des hydrocarbures », a-t-il indiqué. Yousfi a salué « les facilitations importantes » accordées par les pouvoirs publics dans le cadre du pacte économique et social de croissance et qui sont d'ordre « financier, matériel, allégement bureaucratique et autres », estimant que cette tripartite va permettre de donner « un saut qualitatif aux efforts déployés ». Le président de la CGEOA a fait une précision importante sur le statut du patronat qui « n'est plus un patronat revendicatif mais plutôt participatif à l'édification d'une économie émergente ». A propos de l'abrogation de l'article 87 bis, Habib Yousfi a affirmé que « le patronat n'est pas contre. Pour lui, l'Algérie « a d'abord besoin de la stabilité du front social ». « Les travailleurs et l'entreprise doivent être en symbiose pour aller vers la création de richesse. Pour cela, nous avons besoin des travailleurs qui, pour leur part, ont besoin d'un salaire conséquent ».