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Forum d'affaires algéro-roumain : «L'Algérie veut être un partenaire et pas seulement un marché», estime le coprésident du conseil d'affaires algéro-roumain
Les travaux du 3e forum d'affaires algéro-roumain ont été ouverts hier aux Pins maritimes à Alger. Les entreprises qui font partie de la mission économique qui séjourne en Algérie jusqu'au 2 novembre, ont l'intention d'importer d'Algérie des produits algériens et essentiellement agricoles. «Les produits algériens sont mal connus dans le marché roumain», a déclaré Victor Mircea, ambassadeur de la Roumanie à Alger à l'adresse des opérateurs économiques algériens les appelant à participer aux foires et salons organisés à Bucarest. Il a également souligné l'importance de mettre en place un partenariat bilatéral qui deviendra multilatéral par la suite, a-t-il ajouté. «Les échanges commerciaux algéro-roumains sont estimés à 236 millions de dollars à la fin de l'année 2009», a indiqué l'ambassadeur qui a jugé ce chiffre modeste.«L'Algérie est un grand chantier en termes industriel, commercial et économique», a estimé, quant à lui, George Catineanu, conseiller supérieur auprès du ministère roumain des PME, du Commerce et du milieu des affaires. Les entreprises roumaines qui sont au nombre de 25 (sidérurgie, énergie renouvelable, construction, habitat, métrologie…) sont intéressées par des relations d'investissements et de partenariats selon les nouvelles dispositions en vigueur, a-t-il ajouté. «C'est la raison pour laquelle nous sommes d'ailleurs, ici, à Alger» a-t-il ajouté, mettant en évidence la présence en Algérie de 11 entreprises roumaines qui activent dans le domaine de la construction et de l'habitat. Pour M. Lahlou, co-président du conseil d'affaires algéro-roumain créé en 2005, l'Algérie s'attend à plus d'agressivité économique de la part des entreprises roumaines en termes d'investissements et de partenariats. «La Roumanie recèle une grande expertise et l'Algérie veut en tirer profit», a-t-il ajouté, insistant sur les nouvelles dispositions de la loi de finances 2010 sur les IDE. Les entreprises roumaines qui désirent investir en Algérie dans le cadre d'un partenariat, peuvent aller emprunter, dit-il, des crédits nécessaires auprès des banques algériennes. «L'Algérie veut être un partenaire et non seulement un marché. Et nous voulons un transfert de technologies et de savoir-faire roumains», a-t-il souligné, avant la mise en place des relations B2B entre les opérateurs économiques algériens et roumains.