Photo : Lylia M. «Nous avons défendu et nous défendrons les nouvelles mesures contenues dans la loi de finances complémentaire 2009 qui ont écarté les virus qui gravitent autour du commerce extérieur notamment», a déclaré M. Brahim Bendjaber, president de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) à l'occasion de l'inauguration des travaux du forum d'affaires algéro-turc qui s'est ouvert, hier, à Alger, en présence de l'ambassadeur de Turquie accrédité à Alger et des hauts responsables algériens de commerce et de l'industrie. Sur un ton convaincant, M. Bendjaber n'a pas manqué de remettre les pendules à l'heure, en mettant en évidence la nouvelle politique du gouvernement portant sur la mobilisation de la production nationale et de la machine industrielle. «Nous voulons des partenaires économiques fiables qui partagent avec nous et les risques et les gains», a-t-il indiqué devant un partenaire de 200 hommes d'affaires turcs. Mais cela ne signifie en rien, dit-il, la fermeture des portes de la concertation et de l'accueil des propositions des partenaires potentiels de l'Algérie, la Turquie, en l'occurrence qui joue un rôle important dans la région de la Méditerranée. Et c'est pourquoi M. Bendjaber a profité de cet espace d'affaires pour relancer le projet de l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). C'est ainsi qu'il a lancé dans ce cadre là un appel à la Turquie pour qu'elle contribue à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Du côté turc, le chef de la délégation commerciale qui séjourne à Alger a insisté sur l'importance de la rencontre et la qualité des hommes d'affaires qui l'accompagnent. Il a signalé la présence de M. Zafer Caglayan, ministre d'Etat turc et les membres des unions professionnelles qui font partie de l'Assemblée turque des exportateurs ainsi que les entreprises qui activent dans divers domaines industriels ou de service. «Nous voulons augmenter les échanges commerciaux algéro-turcs de 4 milliards de dollars au jour d'aujourd'hui à 10 milliards de dollars en 2012», a-t-il en outre déclaré, mettant en exergue l'importance du marché algérien aux niveaux maghrébin et africain. Les travaux ont repris, après l'ouverture officielle, autour des tables rondes entre les hommes d'affaires turcs et leurs homologues algériens. Il s'agit pour les uns et les autres de dénicher les opportunités d'affaires portant, certes, sur les échanges commerciaux entre les deux pays qui ont une certaine histoire commune, mais surtout sur le partenariat et les investissements. Gagnant-gagnant.