Conduite par l'ambassadeur de Roumanie à Alger, M. Victor Mircea, la délégation d'hommes d'affaires roumains, qui séjourne en Algérie à l'occasion du salon du bâtiment, s'est rendue jeudi à Blida où elle a rencontré des membres du Club des entrepreneurs et industriels (Ceimi). Lors de la séance de travail présidée par Abdelkader Tayeb Ezraimi, du côté du Ceimi, et son excellence l'ambassadeur, pour la partie roumaine, les deux délégations ont exprimé leur satisfaction de renforcer la coopération dans le domaine économique. Dans son intervention, l'ambassadeur roumain a indiqué qu'à travers les forums d'affaires organisés à Alger et à Blida, son objectif visait à développer les relations économique et commerciale notamment dans le domaine du bâtiment, des travaux publics et l'habitat. En fait, à travers les propos de l'ambassadeur et des chefs d'entreprise qui l'accompagnaient, leur mission était de tenter de pénétrer le marché algérien qui reste important et intéressant sur le plan financier. D'ailleurs, le diplomate roumain n'a pas caché son intérêt pour le programme quinquennal 2010/2014 en déclarant qu'il attendait avec impatience la nomenclature des projets dont il espère bénéficier de quelques-uns. «La somme qui y sera consacrée est intéressante à plus d'un titre, donc nous espérons trouver notre place», a-t-il dit. Il faut souligner dans ce contexte que les chefs d'entreprises roumaines se sont déplacés en Algérie avec l'idée de vendre leurs produits sans parler d'éventuels échanges et dont l'Algérie pourrait de son côté placer des produits dont le peuple roumain en a besoin. Cette rencontre a permis à la directrice du guichet unique de l'Andi au niveau de Blida, d'expliquer à la délégation roumaine les voies et moyens permettant aux étrangers d'investir en Algérie. Face aux journalistes, l'ambassadeur a souligné que la stabilité dans les deux pays offre un environnement favorable au développement de la coopération. En ce qui concerne la délivrance des visas d'entrée en territoire roumain, M. Victor Mircea a souligné que son pays est aligné sur la réglementation de Tcheleken, mais des facilités pourraient être accordées aux chefs d'entreprise et économistes. A une question portant sur le tourisme, le diplomate s'est limité à dire que son pays avait une expérience dans la réalisation des Zones d'extension touristiques, sans pour autant parler d'échange de touristes entre les deux pays.