Situation paradoxale chez le Wat Temcen qui, au moment d'un début de redressement, « s'auto-crochète », frôlant une nouvelle chute. Le risque est là avec la démission « surprise » du coach, la célèbre star Lakhdar Belloumi, déclarant à la Radio nationale : « J'ai explosé et je suis rentré chez moi à Mascara ». Il était plein d'amertume car, pour rappel, le Widad, qui l'avait sollicité pour piloter la barre technique, a démarré en dents de scie, et ce, malgré les efforts du coach et du nouveau président Slimani, le recrutement sans « grands » noms et l'inexpérience de l'effectif qui ont valu quelques reculs du club. Mais l'espoir de rebondir restait de mise après la grogne du président Slimani, qui avait démissionné pour diverses entraves de son entourage avant de surseoir à sa décision prise « à chaud ». Malgré ce semblant de recul pour mieux sauter, l'équipe seniors (quelques joueurs avaient l'esprit ailleurs dit-on) a continué à jouer au yo-yo. Pis, à observer une grève. Même le compte du club a été bloqué. Belloumi, faisant bon cœur contre mauvaise fortune, puisa dans l'effectif des jeunes (5 à 6 joueurs) et réalise deux victoires consécutives dont la dernière à Bousaâda. Un sursaut qui a semblé déranger tous les « embusqués », spécialement cette semaine, à l'approche d'un match référence contre l'USM Blida, que Belloumi voulait négocier positivement pour une réelle évaluation de son groupe et de la suite du parcours. Mais Belloumi lira et constatera le dépit chez ses joueurs, carrément ignorés, voire méprisés. « On nous a démotivés. Pour éviter de me retrouver partie entre les antagonistes, j'ai préféré me retirer », a déclaré Belloumi dans une formule du terroir « nekhsser ounfarek » (Je cède mon dû et je me retire). Belloumi reviendra-t-il dans le cas où Slimani arriverait à stopper tous ces « mouvements ». Belloumi ne prend aucune décision mais dira seulement que « d'ici là, on verra », tout en s'excusant auprès du public tlemcénien.