« Les questions de terrorisme et autres crimes dans l'espace saharien concernent l'Algérie, qui est un pays leader dans la région. L'Algérie joue son rôle (pour régler les conflits) dans la région avec compétence et détermination », a déclaré Hassoumi à la presse, en marge de sa visite de l'Unité d'entraînement et d'intervention de la Protection civile. Il a souligné que son pays partageait et appuyait la démarche de l'Algérie pour la gestion de l'ensemble des conflits qui prévalent dans la région, notamment au Mali et en Libye, et tout ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, précisant que les deux pays, qui sont frontaliers, « partageaient les mêmes menaces ». Concernant sa visite de deux jours à Alger, Hassoumi a indiqué qu'elle fut « très fructueuse » et qu'« elle contribuera forcément au renforcement des relations, déjà excellentes, entre l'Algérie et le Niger ». Il a ajouté que la visite lui a permis de passer en revue avec de hauts responsables algériens, l'ensemble des points de coopération, notamment dans le domaine de la sécurité, relevant que son pays « s'enrichira de l'expérience algérienne en matière de gestion des situations de risque, des questions sécuritaires et du culte ». Hassoumi a indiqué que le cadre de la coopération entre les deux pays dans le domaine sécuritaire, qui sera discuté lors de la prochaine réunion du Comité bilatéral algéro-nigérien des frontières à Niamey, a été défini. Il a, par ailleurs, salué la volonté et la disponibilité des autorités algériennes pour le rapatriement des déplacés nigériens se trouvant en Algérie vers leur pays d'origine, à la demande du gouvernement nigérien, relevant que ces personnes sont « victimes d'organisations criminelles contre lesquelles le Niger mène un combat sans relâche ». A propos de sa visite à l'Unité d'entraînement et d'intervention de la Protection civile, où il a assisté à des exercices de simulation et des exposés sur les missions préventives, prévisionnelles et opérationnelles de cette institution, qui visent à la protection des personnes, des biens et de l'environnement, Hassoumi s'est dit « impressionné » par l'effectif et l'évolution des techniques d'intervention. Accompagné du directeur général de la Protection civile, Mustapha Lahbiri, le ministre nigérien a qualifié l'institution d'« armée au service de la protection des biens et des personnes ».