Plusieurs représentants de différentes wilayas, notamment Bouira, Médéa, Tizi Ouzou, Illizi, Adrar, El Oued, Tipasa, Blida étaient présents à cette rencontre. L'objectif était de discuter de l'informatisation des fichiers et de trouver des solutions aux problèmes ayant causé un retard dans la mise en place du registre du cancer dans certaines wilayas. A ce jour, quelques-unes en sont encore dépourvues. Face à cette situation, Ali Bouali, directeur central chargé de l'informatisation du système au ministère de la Santé, a appelé les représentants des wilayas « à se presser pour élaborer leur propre registre dans les délais impartis ». « Toutes les wilayas doivent établir un logiciel de registre du cancer avant la fin 2014 », a-t-il déclaré. Il citera la wilaya de Sétif qui, selon lui, « est un modèle à suivre sur le plan travail, filtrage, collecte des données, information, classification et informatisation ». « Nous avons mis en place cet outil pour éviter d'embrouiller l'aspect technique », a-t-il expliqué. « C'est un outil facile à utiliser, une sorte de site web installé pour que chacun ait son compte d'accès et les fiches de sa propre wilaya », a-t-il ajouté. « Au niveau central, l'on peut voir toutes les fiches. » Selon Bouali, l'élaboration du registre national du cancer a pour but d'arrêter les chiffres exacts du nombre de personnes atteintes de cette maladie au niveau national. Il verra le jour à la fin de l'année en cours. « Cela permettra de mettre en place un plan d'action de lutte ainsi que d'autres projections dans le cadre de la réalisation de nouvelles infrastructures nécessaires, en fonction des besoins actuels ». « Nous avons de bons indicateurs, car la plupart des wilayas ont déjà déposé leur registre au niveau local », a indiqué Bouali. Pour sa part, Mme Badra Benkedadra chargé de la communication et de la coordination du plan cancer a affirmé que « l'intérêt du registre du cancer ne se limite pas aux données ni aux chiffres ». « Il est aussi un outil d'amélioration des moyens, de la gestion du personnel et du renforcement de l'outil de la planification sanitaire et des ressources humaines », a-t-elle ajouté.