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« La jonction entre la sphère de la recherche et l‘économie réelle s'opère », estime Ferroukhi Présentation du programme de recherche du secteur de la pêche
Après un travail de deux ans, le programme opérationnel de recherche appliquée dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture 2015-2020 est quasiment fin prêt. Il a été présenté et soumis au débat, jeudi dernier, lors d'une journée d'étude qui s'est déroulée à l'UDES (unité de développement des énergies solaire) à Bou-Ismaïl en présence de Sid-Ahmed Ferroukhi et Mohamed Mebarki, respectivement ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques et ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour élaborer cette feuille de route, le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNDPRA) de Bou-Ismaïl a fait appel à des partenaires scientifiques nationaux et européens. Concrètement, ce programme opérationnel tente d'apporter des réponses idoines pour un développement durable des filières de la pêche et des ressources halieutiques à l'aune d'une somme de paramètres (économiques, sociaux, environnementaaux...) qui doivent prendre en considération, notamment, la fragilisation des écosystèmes aquatiques par l'action de l'homme et des changements climatiques. Le plan opérationnel de recherche inclus dans la stratégie du secteur de la pêche jusqu'à 2020 est constitué de 22 projets qui s'articulent autour de cinq axes : la dynamique des écosystèmes halieutiques exploités par la pêche, l'aquaculture marine et continentale, les ressources vivantes aquatiques et environnement, la dynamique des systèmes d'exploitation et outils de gestion et, enfin, la transformation de produits de pêche et de l'aquaculture. La recherche scientifique est un invariable important dans l'équation servant de base à la stratégie de son secteur. « Notre stratégie est d'opérer une jonction pérenne entre cette sphère et les opérateurs dans notre secteur et, par extension, avec l'économie réelle », a affirmé le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques. Pour le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la recherche scientifique et le développement technologique sont des éléments centraux et sûrs pour assurer un développement durable. Il a souligné, dans ce cadre, que la prochaine loi sur la recherche scientifique ambitionne d'asseoir le principe de complémentarité et l'interdisciplinarité dans tous les secteurs d'activité. « Avec le système LMD, on peut assurer, et ce, en étroite collaboration avec les autres secteurs, des formations spécialisées dans l'optique de fournir des compétences professionnelles en mesure de donner un plus à l'économie », a-t-il précisé.