Le directeur général de la Protection civile, lecolonel Mustapha El Habiri, a effectué, hier, une visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Constantine. Dans la commune de Hama Bouziane, le colonel El Habiri a inspecté les travaux d'une unité secondaire de la Protection civile au lieudit Aïn Bensbaâ, mais à son grand étonnement, celle-ci ne dispose ni de gaz ni d'électricité, alors qu'elle est censée être opérationnelle le mois prochain. Le DG de la Protection civile demandera des explications et donnera ensuite des instructions pour adresser une mise en demeure à la Sonelgaz. Cette unité de Hama Bouziane, qui a coûté près de 30 millions de dinars, a connu un retard de près de trois ans. Au Polygone, près de la cité Boussouf, le colonel El Habiri a inspecté les travaux de réhabilitation et d'extension du poste avancé Mçanef-Abderrahmane, comme il a assisté à une démonstration de la brigade cynotechnique. Le colonel El Habiri a achevé sa visite en inspectant les travaux d'extension de l'unité principale d'Ali Mendjeli qui devrait abriter, avant le mois avril 2015, un centre d'entraînement. Par ailleurs, le lieutenant-colonel qachour, directeur des statistiques et de l'information, a annoncé, hier, au cours d'une conférence de presse au siège de l'unité principale d'Ali Mendjeli, que la Protection civile recense en moyenne 2.500 accidents par jour dont 145 de la circulation. Il précise aussi que 1.300 accidents domestiques sont également enregistrés, ce qui représente 65% des accidents recensés quotidiennement. 230 décès dus à une asphyxie sont survenus l'an dernier. Le colonel Achour a, par ailleurs, annoncé que l'augmentation salariale négociée lors de la réunion intersectorielle est de 5.000 DA pour tous les agents et « elle sera perçue le mois prochain ». « Nous avons également pris des dispositions pour recenser et satisfaire toutes les demandes de logement », fera-t-il savoir. Concernant les récentes déclarations d'une personne se revendiquant de la section syndicale du Snapap, le lieutenant-colonel Achour a tenu à clarifier les choses : « Il y a un syndicat qui existe depuis 1989, affilié à l'UGTA en 1991, et c'est avec lui que nous dialoguons. Cette personne qui se revendique de ce syndicat ne jouit pas de la représentativité de 20% dans les wilayas, comme exigé par la loi. De ce fait, nous ne pouvons négocier avec une personne qui n'est plus syndicaliste depuis 2004 et qui n'est pas représentatif des travailleurs. Mais je précise que l'augmentation salariale a été décidée avant les rumeurs de grève. » Le lieutenant-colonel ajoutera que l'administration a fourni ces dernières années d'énormes efforts pour améliorer son image, ses services et le cadre de vie des travailleurs avec, notamment, le renouvellement des équipements (1.200 ambulances ont été acquises cette année) ou encore avec la promotion de 4.200 agents cette année.