Le palais de la culture Moufdi-Zakaria a abrité, hier, les festivités de la célébration de la Journée mondiale des handicapés. Plusieurs ministres ont pris part à cette rencontre où des enfants aux besoins spécifiques ont démontré leurs capacités à surmonter leur handicap. Le travail des céramistes, le bijou, la broderie traditionnelle ne sont que de petits échantillons de cette disposition qui a laissé pantois les visiteurs des stands. La prise en charge des personnes aux besoins spécifiques s'est élargie à d'autres secteurs. En effet, cinq conventions ont été signées entre la Solidarité d'une part et les secteurs de l'Education nationale, la Poste et les TIC et le Travail, l'Emploi et la Sécurité sociale. La première convention concerne le financement par le ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication d'une imprimerie en braille pour les non-voyants. La seconde a trait à l'ouverture de classes intégrées au niveau des établissements scolaires. La troisième porte sur la donation d'un établissement situé à Bordj El-Kiffan par la Cnas au profit des handicapés. La quatrième et cinquième convention liant l'Office national d'appareillage pour personnes handicapées (ONAAPH) à la Cnaset à la Casnos pour la fourniture d'appareillage orthopédique. Ces conventions, indiquera Mme Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, entrent dans le cadre de la stratégie tracée pour le programme d'insertion des handicapés dans la vie de tous les jours. Pour lutter contre la marginalisation, des enfants avec de légers handicaps seront intégrés dans des classes normales et accompagnés par des spécialistes, a ajouté Mme Mounia Meslem. Pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, « c'est un engagement de notre secteur pour prendre en charge les personnes ayant un léger handicap et nous sommes disponibles pour ouvrir des classes pour les sourds muets et les trisomiques ». De son côté, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a annoncé que « tout employeur qui emploie 100 travailleurs et plus doit réserver au moins 1% des postes de travail aux personnes handicapées dont la qualité de travailleur est reconnue ». Il soulignera qu'en cas de non-respect de cette disposition, l'employeur est tenu de s'acquitter d'une contribution financière versée au Fonds spécial de solidarité nationale.