L'Algérie à une capacité de produire plus de pomme de terre pour une réelle exportation ainsi que son développement et sa transformation, a indiqué, récemment, le directeur général de l'Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev), Sahraoui Benallal. « Un minimum de stratégie placerait l'Algérie comme leader dans l'exportation de la pomme de terre », a-t-il estimé, précisant qu'une vision dans ce sens a été engagée par le ministère de l'Agriculture. La superficie actuelle, destinée à la culture de la pomme de terre, dépasse largement les 130.000 hectares, en plus de la création, durant cette année, de nouveaux périmètres au niveau entre autres, de Tiaret, El Bayadh, Sétif et Djelfa. S'agissant de la régulation du marché de la pomme de terre, Benallal a rappelé que depuis septembre dernier, l'ensemble des marchés a été approvisionné par plus de 300.000 tonnes de pomme de terre déstockée. A propos de la dernière flambée des prix de ce tubercule, le DG de l'Onilev a rappelé que la production de pomme de terre dépasse actuellement les 4,4 millions de tonnes par an. « Ces résultats ont été enregistrés grâce aux efforts des producteurs, malgré les pertes qu'ils ont subies du fait de la baisse de production. En outre, cinq dinars par kilogramme ont été accordés comme aide aux producteurs adhérents », a souligné Benallal. Ce dernier signale que grâce à l'introduction et la maîtrise des techniques de production et la préservation de ce produit de large consommation, le problème de sa disponibilité durant une bonne partie de l'année ne se pose plus. Toutes les dispositions ont été prises par le ministère de l'Agriculture pour préserver ce produit dans des lieux de stockage d'une capacité estimée à 3 millions m3. « Un programme ambitieux sera concrétisé, avec la mise en place de nouvelles chambres froides », a-t-il indiqué. Pour les prix actuellement affichés, le DG de l'Onilev a affirmé que le produit existe en quantité suffisante. Le prix de gros est estimé à 36 dinars. « Le réseau de distribution, la marge bénéficiaire et le prix sont des questions qui nécessitent une maîtrise de la situation avec l'ensemble des acteurs concernés pour établir un prix fixe », a-t-il jugé. . « Le secteur de l'agriculture ne cesse de jouer un rôle moteur et contribue à la croissance de l'économie nationale et le développement du pays », a-t-il estimé. Il en veut pour preuve l'extension de la superficie irriguée de la culture de pomme de terre à un million d'hectares, prévue à partir de 2015 et qui atteindra les deux millions d'hectares avant 2019.